Sotralentz : redressement judiciaire pour les cinq filiales françaises

La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a rendu son jugement ce mercredi. Elle a placé en redressement judiciaire les cinq filiales françaises. 

Deux administrateurs judicaires ont été nommés dans le cadre de ce redressement de six mois. C'est ce qu'attendaient syndicats et dirigeants.


Nouveau report d'audience (lundi 26 septembre)


Actualisé lundi à 17h30 : il y avait bien comme prévu une audience ce lundi après-midi à la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg. Le tribunal a écouté les parties présentes c'est à dire les syndicats de l'entreprise et la direction. Mais le jugement ne sera finalement rendu que mercredi prochain à 14h30 lors d'une nouvelle audience. Une attente de plus en plus insupportable pour les salariés qui sont convaincus que Sotralentz est viable et que leur entreprise peut poursuivre son activité grâce à un placement en redressement judiciaire. Il faudra donc attendre encore deux jours pour connaître la décision du tribunal.
Après un premier report d'audience mercredi dernier, les salariés de Sotralentz espéraient enfin connaître ce lundi l'avenir de leur entreprise basée à Drulingen. La chambre commerciale du tribunal commercial de Strasbourg a décidé de prendre du temps et rendra son jugement mercredi prochain.
Rappel des faits :

La situation est problématique et les causes complexes. Le groupe Sotralentz, ce sont six sociétés en France et des filiales en Europe. Mille cents salariés y trravaillent dont six cents à Drulingen. D'un atelier de réparation de cycles et de machines agricoles au début du vingtième siècle, le groupe est devenu un acteur important dans différentes activités inustrielles, de l'emballage à la métallurgie en passant par la construction. Selon la direction, c'est en 2008 que les problèmes ont commencé, avec la crise des subprimes puis la baisse du prix du fer, la chute des cours du pétrole et enfin la situation troublée d'un fournisseur majeur. Pour les syndicats, il y a aussi eu une succession d'erreurs stratégiques et une gestion très perfectible.

Aujourd'hui en tout cas, le groupe est endetté, au bord de la cessation de paiement. Son espoir : être placé en redressement judiciaire. C'est la décision qui est attendu cet après-midi. Direction et syndicats mettent en avant les carnets de commande pleins et un véritable savoir-faire. Des repreneurs potentiels se seraient d'ailleurs déjà manifestés pour le rachat des différentes filiales. Faut-il encore que la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg donne sa chance au premier employeur d'Alsace Bossue.
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