Des seringues parmi les déchets à recycler en Gironde

A Saint-Denis-de-Pile, 17 salariés de Veolia Propreté sont en grève depuis jeudi contre les déchets infectieux retrouvés au milieu des bouteilles plastiques. Des plaintes ont été déposées. Ils tirent la sonnette d'alarme.

Les salariés de Veolia Propreté, qui travaillent sur le pôle environnement du Smicval, en ont assez d'être potentiellement contaminés par le VIH quand ils sont sur leur chaîne et qu'ils trient les déchets à recycler. Régulièrement des seringues sont retrouvées au milieu des déchets plastiques mais aussi "des scalpels, des perfusions et même des sondes urinaires" selon les salariés. Des déchets d'activité de soins à risque infectieux (DASRI) qui n'ont rien à faire dans les poubelles jaunes ou grises.


28 cas de piqûres en 5 ans

Au contact de seringues ou de pansements souillés, des salariés se sont piqués malgré les gants de protection. Ces piqûres déclenchent une prise de tri thérapie lourde de conséquence physique et psychologique pour les salariés blessés. Des plaintes ont été déposées.

Le directeur du Smicval, Nicolas Sénéchau, en contact avec Veolia et les élus, a annoncé une vaste campagne d'information et de mise en garde contre ces pratiques.

Regardez le reportage de Josiane Bouillet et Sylvie Tuscq-Mounet.



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