Prés d'une trentaine de vides greniers étaient organisés à travers toute la ville. Le passionné de la brocante ne savait où donner de la tête ce dimanche.
Le phénomène des vides greniers a pris beaucoup d’ampleur depuis quelque temps. Si la crise y est pour beaucoup (les difficultés des ménages expliquant le recours à ce type de ventes), il est aussi le reflet d’une nouvelle approche du consommateur.
Vendre à des prix symboliques, partager, échanger même parfois peut être le signe d’une nouvelle façon de consommer utile, celle du «consommateur-recycleur ». L’objet est usé jusqu’à son dernier souffle et même plus, parfois. Sa vente n’est parfois que le prétexte pour pouvoir tisser une relation avec les autres.
D’où le succés des associations qui organisent ces vide-greniers, braderie ou foire à la brocante. Les participants doivent cependant répondre à certaines conditions et l'association doit accomplir des démarches de déclaration.
Rappelons que les particuliers ne vendent et n'échangent que des objets personnels d'occasion. Le développement de ces brocantes et vide-greniers a entraîné certaines dérives, notamment la présence de « faux particuliers » dont la mobilité géographique constituait un obstacle à l'exercice des contrôles destinés à sanctionner les abus.
Aujourd'hui, un critère unique et simple est retenu : le nombre de participation des particuliers. Il est limité à deux fois maximum par année et la nature des objets qui pourront être vendus ou échangés dans ce type de manifestations commerciales a été clairement définie.