Les mauvais chiffres du chômage rendus publics ce lundi mettent bien en avant les difficultés des jeunes à trouver un emploi. Pourtant une filière semble particulièrement porteuse : l'apprentissage.
L'apprenti suit une formation en alternance entre l'entreprise et le centre de formation. L'entreprise et le jeune (ou son représentant légal s'il est mineur) signent un contrat d'apprentissage sur lequel figurent notamment le diplôme préparé et le CFA (Centre de Formation d'Apprenti) dans lequel le jeune s'inscrit.
Initialement issu du monde de l'artisanat, les apprentis sont aujourd'hui présents dans de nombreuses filières, dans le domaine des services, de l'industrie, du commerce, dans l'artisanat et dans l'agriculture. Le contrat d'apprentissage s'étale sur 1 à 3 ans, en fonction du diplôme visé. Aujourd'hui, des apprentis peuvent se former du CAP au bac + 5 (diplôme d'ingénieur, Master 2…)
On les trouve aussi bien dans les centres de formation techniques que dans les universités ou les grandes écoles, et dans les petites que les grandes entreprises.
L'apprentissage est une voie efficace pour lutter contre le chômage. Les jeunes diplômés issus de niveaux CAP ont deux fois plus de chance de trouver un emploi que ceux des filières générales. D'après le CEREQ, les emplois obtenus par la voie de l'apprentissages seraient mieux rémunérés et moins précaires.