Un budget sous fortes contraintes au Conseil départemental de l’Allier

Le Conseil départemental de l’Allier a adopté son budget primitif pour l’année 2017. Une enveloppe financière en légère baisse par rapport à l’an dernier, 358 millions d’euros au lieu de 359. Intervenants : Claude Riboulet, rapporteur du budget, majorité départementale (UDI); Jean-Paul Dufrègne, conseiller départemental d'oppsition (PCF)

Le Conseil départemental de l'Allier a voté son budget primitif pour 2017. Sans augmentation de ressources et avec de fortes dépenses sociales. Comme dans beaucoup de départements, un exercice difficile et de rigueur.

Le Conseil départemental de l’Allier a adopté son budget primitif pour l’année 2017. Une enveloppe financière en légère baisse par rapport à l’an dernier, 358 millions d’euros au lieu de 359.
"C’est un budget qui doit faire face une nouvelle fois à une baisse de la dotation de l’Etat", explique Claude Riboulet, le rapporteur du budget (UDI), "et à l’automne quand on préparait le budget on s’attendait à – 5,3 millions d’euros. Au final, après la loi de finances, c’est 8 millions d’euros de baisse de dotation de l’Etat. Donc c’est un budget qui sans augmenter la fiscalité cette année doit continuer le plan d’économies que nous avons initié. Des économies sur les dépenses de fonctionnement principalement, une maitrise des charges de personnel malgré des augmentations mécaniques là encore décidées par l’Etat".

L’opposition départementale s’accorde sur la nécessité de faire des économies, mais la jeunesse, l’aide aux familles ou la culture pâtissent de cette austérité. Et en cette période de campagnes électorales (présidentielle et législatives à venir) les critiques fusent, par la voix de Jean-Paul Dufrègne, conseiller départemental d’opposition (PCF),  contre la majorité départementale de droite. "On a assisté à une grande séance d’hypocrisie c'est-à-dire qu’ici on se plaint de la baisse des dotations de l’Etat et que par ailleurs au niveau national on soutient des programmes et des projets qui vont être encore beaucoup plus forts en termes de diminutions des dépenses publiques, donc des dotations que percevront les départements".

Côté recettes, c’est la stabilité. La moitié environ provient de la fiscalité, l’autre moitié est constituée de dotations de l’Etat. Ces dernières baissent et il est interdit de présenter un budget en déséquilibre.

S’il est un point sur lequel majorité et opposition s’accordent, c’est que les élections cette année vont influencer d’une manière ou d’une autre l’avenir des départements.

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