Avec la fermeture du camp de migrants de la fac de lettres de Clermont-Ferrand, le collectif Pauvreté Précarité doit s’adapter pour accueillir plus de monde, bien avant le début de la période hivernale.
Depuis le début de la semaine, et surtout du fait de la fermeture du campement de migrants installé à la faculté de lettres de Clermont-Ferrand, l’accueil de jour a dû augmenter sa capacité. Là où on servait une centaine de repas par jour, il en faut désormais 160. "Sur toute la période hivernale, c’est traditionnel que les chiffres soient en augmentation" explique Gilles Loubier, le directeur du Collectif Pauvreté Précarité "mais globalement l’accueil d’urgence, l’hébergement, les besoins alimentaires augmentent tout au long de l’année". Mais si l’accueil de jour n’est pas encore saturé, cela pourrait se produire avec l’arrivée de l’hiver.
Jean Jules fait partie de ces migrants qui ont trouvé un toit, une chambre avec un lit et une salle de bain : "depuis que je suis arrivé je dors bien et je fais bien la lessive" dit-il.
A l’origine la structure d’accueil Les Arcades devait recevoir des femmes et des enfants et son aménagement pour la période hivernale se faire un peu plus tard. Les événements ont bouleversé le planning : "On a un hébergement un peu précaire, certaines personnes ont des lits, d’autres sont encore sur des lits Picot le temps de recevoir le matériel, de modifier un peu l’accueil. Mais pour l’instant on peut accueillir 16 personnes, avoir accès aux douches, aux repas, le minimum nécessaire" dit Audrey Demonet, responsable de l'accueil de jour et de l'hébergement d'urgence "Les Arcades".