Le collectif cantalien contre les rats taupiers a pris du fourrage « en otage » dans les granges de l’INRA de Marcenat pour exiger de l’Etat qu’il leur vienne en aide. Les rongeurs qui se multiplient ont détruit leurs prairies.
La plus part sont agriculteurs et tous doivent faire face à d'énormes pertes de fourrages de 30 à 40 000 Euros par exploitation, l'invasion de rats taupiers a détruit toutes leurs prairies. Alors que l'hiver s'installe, ils ne savent pas comment ils vont nourrir leurs animaux, ils sont également très préoccupés par les conséquences sanitaires de cette crise.
"Les services de l’Etat nous ont amusé lors de réunions en nous disant ouvrez les granges, on va vous apporter du fion. On n’est pas des voleurs, on est venu pour prendre en otage le foin en attendant des réponses" proclame Nicolas Theron, agriculteur collectif contre les rats taupiers.
"Nous sommes très inquiets au point de vue sanitaire, le 4 novembre nous avons demandé de nouvelles analyses d’eau plus fréquentes et plus poussées. Notre inquiétude est pour l’eau et pour les maladies transmises par le rat" poursuit Sylvie Bonnet.
Pour restituer ces ballots de foin les membres du collectif contre les rats taupiers espèrent que la réunion qui se tiendra vendredi 27 novembre à Aurillac, leur apportera des réponses concrètes. Si tel n'était pas le cas ils promettent d'intensifier et de muscler leurs actions.