Nouvelle journée de manifestation dans les rues de Clermont-Ferrand contre la réforme du code du travail à l’appel des syndicats étudiants et lycéens, soutenus par les organisations syndicales.
Les organisations syndicales FO, CGT, FSU, Solidaires et UNEF ont apporté soutien aux syndicats étudiants et lycéens qui avaient pris la décision de reconduire l’appel à la grève après la manifestation du 10 mars.
Le premier rassemblement a eu lieu au lycée Sidoine Apollinaire de Clermont-Ferrand, lieu de regroupement pour des jeunes venus d’autres établissements. Ils ont bloqué l’accès à l’établissement, sauf pour les personnes qui devaient participer à des examens et concours. Vers 10 heures, plus de 200 manifestants ont pris la direction de la faculté de Lettres pour rejoindre le cortège principal.
Sur place les rangs ont commencé à grossir. A 10 heures 30, on comptait près de 1500 personnes, avec le renfort des étudiants et de salariés d’entreprise à proximité de l’agglomération clermontoise : Valeo à Issoire, Alta dis (ex-Seita) à Riom, Rhenalu à Issoire…
Le cortège s'est arrêté à 11 heures avenue Carnot devant les lycées Jeanne d’Arc et Blaise Pascal. Une première estimation porterait le nombre des manifestants à 3000 (2300 selon la Préfecture).
A 11 heures 55, la Préfecture a communiqué à la presse le chiffre de 3000 manifestants. Le cortège était alors place de Jaude, les étudiants et lycéens ont décidé de retourner Boulevard Gergovia pour se réunir dans un amphithéâtre. Une participation en baisse comme le reconnait le sécrétaire départemental de la CGT dans le Puy-de-Dôme Julien Pauliac : "Le 9 c’était une étincelle avec la pétition, le million et un appel à la rue, le premier qui a mobilisé. Le gouvernement a dû s’ajuster, mais aujourd’hui on est loin de ce que l’on attend. La semaine prochaine, ça va recommencer le 24 et il y a une grande mobilisation le 31 qui s’annonce. Mais si le gouvernement ne bouge pas, le 31 sera plus fort que le 9".
