Quelques couacs pour la première rentrée du pôle de formation santé à Caen

Les étudiants de la première année commune des études de santé ont été les premier à effectuer leur rentrée au nouveau pôle de formation santé de Caen. Pas de bibliothèque et des problèmes de retransmission de cours: ces étudiants ont également essuyé les plâtres.

"Il y a encore des ouvriers par-ci par-là, tout n'est pas encore terminé", reconnaît le professeur Pierre Denis, doyen de l'UFR de médecine à Caen. Le nouveau pôle de formation de santé a accueilli ce lundi 1er septembre ses premiers étudiants, les aspirants médecins, pharmaciens, dentistes et sage-femmes inscrit en première année commune des études de santé (Paces). Cette rentrée a lieu plus tôt cette année car la première partie du concours a été avancée au mois de décembre "afin de faciliter la réorientation des étudiants". Ces derniers ont ce lundi en quelque sorte essuyé les plâtres de cette rentrée précoce.

Pas de bibliothèque cette semaine. Cette dernière est prête à accueillir les étudiants mais les portiques anti-vol n'ont pas encore été livrés. Elle ne peut donc pas ouvrir. Le problème devrait être réglé "en fin de semaine, au plus tard la semaine prochaine". Pas de livres consultables pour le moment donc mais également pas de cours.

Les interférences des téléphones portables

Les étudiants de Paces ont probablement suivi ce lundi le cours magistral le plus court de l'histoire des études de médecine. Au bout de quelques minutes, celui-ci a été annulé. A cause des téléphones portables. "Comme nous avons 1250 inscrits, nous sommes obligés de connecter deux amphis. La connection se fait par onde radio et avec 1000 personnes, chacune avec son téléphone portable, ça fait des interférences et le système ne marche plus". La direction espère résoudre le problème avant le prochain cours programmé ce mardi après-midi.

Le pôle de formation santé, d'une superficie de 17 000 m2, doit accueillir à terme près de 4000 étudiants en regroupant toutes les formations médicales et paramédicales: les futurs infirmiers, aide-soignants ou puéricultrices rejoindront en 2015 les futurs médecins. Le projet, financé par l'Etat et les collectivités (Région, département du Calvados et agglomération de Caen), a coûté plus de 56 millions d'euros.

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