Dijon : Emmanuelle Bercot préside les Rencontres Cinématographiques

La 26ème édition des Rencontres Cinématographiques de l’ARP se tient à Dijon du jeudi 20 au samedi 22 octobre 2016. La réalisatrice et actrice Emmanuelle Bercot en est la présidente. Elle sera l'invitée du journal de France 3 Bourgogne, ce soir, à 19 heures.

Les 26emes Rencontres Cinématographiques se tiendront une nouvelle fois à Dijon du jeudi 20 au samedi 22 octobre. Cette année, la présidente est la réalisatrice et actrice Emmanuelle Bercot.

Les Rencontres Cinématographiques réunissent chaque année près de 600 professionnels français, européens et américains (cinéastes, producteurs, distributeurs, exploitants, représentants des chaînes de télévisions, de l’Internet et des pouvoirs publics). Ils viennent y débattre autour des grands enjeux auxquels sont confrontés le cinéma et l’audiovisuel. L’événement est organisé par l’ARP, la société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs.


Pour la déléguée générale de la société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs(ARP), Florence Gastaud, cette 11e édition est marquée par une forte présence féminine. Outre Emmanuelle Bercot, Katell Quillévéré, Julie Bertuccelli ou encore Hélène Angel présenteront elles aussi leur dernier film en avant-première. "La spécificité de 2016 est aussi le coup de projecteur donné sur l'animation", a-t-elle ajouté. Un cycle est consacré à ce genre avec cinq films, dont "Ma vie de courgette" de Claude Barras.

Plusieurs cinéastes viendront présenter leurs films en avant-premières

La fille de Brest d’Emmanuelle Bercot, Réparer les vivants de Katell Quillévéré, Dernières nouvelles du cosmos de Julie Bertuccelli, Primaire de Hélène Angel, La mécanique de l’ombre de Thomas Kruithof, L’histoire de l’amour de Radu Mihaileanu, Sélection officielle de Jacques Richard.

Le cinéma d’animation sera aussi à l'honneur avec Ma vie de courgette de Claude Barras, Louise en hiver de Jean-François Laguionie (en avant-première), Ivan Tsarévitch et la princesse changeante de Michel Ocelot, Revengeance (en avant-première) et Les amants électriques (en séance de minuit) de Bill Plympton.

D’autres projections spéciales seront suivies de discussions avec les réalisateurs et leurs équipes :
  • Amor de Raphaël Rebibo
  • Le cri des fourmis de Liliane de Kermadec
  • Le Byrd de Richmond (Collection Cinémas mythiques) de Jean Achache
Les projections se tiendront dans les cinémas de l’Olympia, du Darcy, du Devosge et de l’Eldorado.

Enfin des débats auront lieu le vendredi matin, à la Minoterie et à partir du vendredi après-midi, au Grand-Théâtre de Dijon.

Qu'est-ce que l'ARP?


L’ARP a été fondée en 1987 à l’initiative de Claude Berri et d’une trentaine de réalisateurs producteurs. Elle a pour vocation de défendre les intérêts économiques et moraux de ses membres. Elle s’inscrit dans la perspective de réguler au mieux l’industrie cinématographique, de défendre l’indépendance de la production cinématographique ainsi que sa diversité.

Au niveau international, l’ARP défend l’exception culturelle, la diversité culturelle, le droit d’auteur  mais aussi la capacité de chaque pays à se doter d’une politique nationale de soutien à la création cinématographique ainsi que sa capacité à encourager la plus large diffusion possible des œuvres cinématographiques.

Son action se traduit par une présence au sein des différentes instances nationales et européennes, l’organisation de manifestations culturelles en et à l’étranger, la formation des futurs professionnels de l’image et des générations de spectateurs à venir (rencontres entre réalisateurs et étudiants dans les lycées et collèges).

L’ARP perçoit et répartit les ressources de la redevance et répartit les droits à rémunération de ses membres au titre des retransmissions intégrales et simultanées effectuées par les câblo-opérateurs.


L’édito d’Emmanuelle Bercot, présidente des Rencontres cinématographiques de Dijon

« Si le cinéaste est au cœur de la création du film, ce sont aussi, autour de lui, mille métiers sans lesquels les films ne seraient pas fabriqués, ne seraient pas financés, ne seraient pas regardés, ne voyageraient pas… A Dijon, ce sont tous ces maillons de la chaîne du film qui sont représentés, et qui par leurs regards singuliers, sensibles et multiples, participent à imaginer ce qu’une énergie collective peut encore essayer de construire dans un monde de plus en plus complexe à appréhender.
On ne peut certainement pas déconnecter la culture de la société dans laquelle on vit. Alors que l’Europe rencontre une rupture, que le monde éprouve des guerres sans fin et qu’en France nous nous préparons fébrilement aux prochaines élections présidentielles, n’avons-nous pas, nous créateurs ou acteurs de la culture, une responsabilité ? Peut-être celle de contribuer, à notre niveau, à nourrir le débat. Tous les cinéastes ne réalisent pas des films politiques, mais chacun apporte un regard sur la vie et les Hommes, et l’ensemble de ces regards, état des lieux de notre société, est source de réflexion, et de mouvements possibles.
Préserver cette vivacité, cette diversité à travers les arts, est essentiel, et c’est toute la mission des Rencontres Cinématographiques d’accompagner l’écosystème qui permettra de garantir cette liberté aux créateurs, et d’encourager leurs forces vives.
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