Besançon : le graffeur Nacle peint Miss Doubs 2017 sur les murs du CFA Hilaire

Nacle, talentueux graffeur bisontin connu pour avoir réalisé de nombreuses fresques à la Rhodiacéta, a réalisé une peinture de Miss Doubs 2017 sur les murs du C.F.A. Hilaire de Chardonnet à Besançon. Découvrez son travail en images.

Le graffeur Nacle vit à Besançon depuis maintenant 15 ans. Habitué à escalader les grilles de la Rhodiacéta pour graffer des pin-up sur les murs, le talentueux artiste a participé cette semaine à un projet graphique avec le C.F.A. Hilaire de Chardonnet de Besançon. Des bombes de peinture, du gris, du rose, du blanc, un mur et une jolie demoiselle. Il n'en fallait pas plus au trentenaire pour dresser une magnifique fresque de Fanny Trimaille, élue Miss Doubs 2017, le 22 mai dernier. 

"Une porte d'entrée vers l'art pour toutes les générations"

Le projet a pu être réalisé grâce à la volonté du professeur d'art plastique du centre de formation, Emmanuel Dumont. Fada de street art, le professeur a carrément transformé le sous-sol du CFA en véritable galerie dédiée à cet art de plus en plus visible.

"Le Street art est pour moi une porte d'entrée vert l'art, pour toutes les générations. Il touche tout le monde. Le premier dessin a été réalisé en 2013 et depuis nous avons mené beaucoup de projets avec les élèves" explique le professeur, également conseiller municipal délégué aux Arts urbains et aux musiques actuelles à Besançon.

"Faire du street art dans un lieu autorisé"

Sur un mur menant au sous-sol de l'établissement scolaire, Nacle a réalisé une fresque d'environ 4 mètres sur 3. "On se connaissait avec Emmanuel et je savais qu'il connaissait également Miss Doubs, alors on a eu l'idée de la mettre en valeur à travers un graff" détaille l'artiste qui a travaillé toute une journée sur cette peinture.

Images : Sarah Rebouh


Le jeune homme se définit plus comme un graffeur que comme un street artiste et tient à apporter une nuance : "Pour moi le street art est différent du graff que je propose. Nous n'avons pas le même travail. Je fais des trucs là où on m'autorise, contrairement à de nombreux street artistes. Je n'ai pas la culture de la fresque sauvage, même si j'ai beaucoup peint à la Rhodia. Là bas, c'était tranquille, tu étais au calme. Je me démarque des gens qui font du pochoir sur les murs ou qui peignent les trains la nuit. Ce qui me plait c'est purement de faire du street art dans un lieu autorisé."

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