Ce vendredi 1er juillet, un cachalot a été retrouvé échoué à Rennes (35), sur le quai Saint-Cyr. Une équipe scientifique spécialisée a été dépêchée sur place.
Jamais la ville de Rennes n'aura vu un si gros poisson. Un cachalot s'est échoué, ce vendredi 1er juillet au matin, sur le quai Saint-Cyr. Des scientifiques allemand, belge et français se sont rendus sur place pour observer l'animal.
Oui, un cachalot à #Rennes ! pic.twitter.com/zN44U8xsXb
— Baptiste Galmiche (@BGalmiche) 1 juillet 2016
La plupart des badauds qui passaient par là se sont arrêtés pour observer la bête. "C'est abusé !" lance l'un d'entre eux. "C'est la première fois que j'en vois un", poursuit un autre, qui mitraille avec son appareil photo la masse échouée sur terre. "C'est mon fils qui, ce matin, a regardé par la fenêtre et a aperçu le cachalot. En regardant de plus près, c'est énorme !" témoigne-t-il.
Analyses
Les scientifiques, vêtus de blouse et équipés de tubes à essai, désinfectent l'animal de 15 tonnes à l'aide d'un pulvérisateur."Après ça, il faudra gonfler l'animal puis le couper", analyse l'un des spécialistes. "Bien entendu, il faudra évacuer la zone", prévient-il.
En provenance du Nord
Avant de s'échouer à Rennes, le cachalot a subi de nombreuses péripéties. "Normalement, les cachalots viennent du Nord et descendent pour aller vers les mers de l'équateur", relate l'un des spécialistes. "Nos deux cachalots se sont trompés de route : ils se sont dirigés vers la Manche. Mais là-bas, ils avaient peu de nourriture, et sont donc arrivés épuisés dans l'océan Atlantique". Il poursuit : "Les cachalots se sont ensuite retrouvés en plein dans un exercice militaire avec des sonars. Ils ont été complètement désorientés et se sont échoués ici".Un autre cachalot aurait survécu et se trouverait un peu plus bas. Problème : "On a peur que, par instinct, il tente de retrouver l'animal échoué, et meure à son tour".
Une foule de questions
L'événement a interloqué les passants, descendant de leurs vélos et interrompant leur promenade pour l'occasion.Les questions ont fusé : "Mais comment est-ce possible ?" demande un riverain. "Comment a-t-il pu passer les écluses ?" lance un autre. "Et si, le 1er juillet, les poissons étaient encore plus gros qu'au 1er avril ?" s'interroge un dernier.