Vendée Globe : de l'air pour Le Cléac'h et des bobos derrière

Plus sur le thème :

Armel Le Cléac'h a regagné mardi un peu d'avance sur Alex Thomson pour aborder plus sereinement la traversée du Pot au Noir, ce marécage équatorial où alternent calmes exaspérants et grains soudains, l'une des dernières difficultés du Vendée Globe.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A l'ouest du cap Horn, certains monocoques commencent à montrer des signes d'usure après 58 jours de course, obligeant les navigateurs à se retrousser les manches pour soigner les bobos : Alan Roura (13e) a manqué de couler après avoir heurté un objet flottant non identifié (OFNI), alors que Conrad Colman (9e) et Didac Costa (15e) tournent au ralenti à cause de diverses avaries.

Le Cléac'h (Banque populaire VIII) a repris plus de 45 milles sur le Gallois Thomson (Hugo Boss) en 24 heures, augmentant son avance à 190,34 milles à 18h00 (17h00 GMT). Le Breton commence à toucher les alizés au large du Brésil qui devraient le propulser dans sa remontée de l'Atlantique.


"On fera les comptes après le Pot au Noir qui est le prochain obstacle délicat. C'est ça qui va donner la suite de la course", tempère-t-il, l'esprit déjà tourné vers la prochaine difficulté.

Le Pot au Noir peut en effet redistribuer les cartes avant le sprint final vers les Sables-d'Olonne. Cette ceinture de basses pressions, où le ciel se montre capricieux, barre littéralement l'Atlantique d'ouest en est. De mauvaises manoeuvres et les écarts chutent rapidement.

De l'eau "jusqu'aux mollets"

Derrière, la bataille fait rage pour la 4e place. Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir, 5e) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent, 6e) fondent sur Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac, 4e): les trois skippers se tiennent désormais en près de 75 milles.

Le classement est devenu presque anecdotique pour les navigateurs en difficulté avec leurs bateaux touchés par des avaries qui menacent jusqu'à leur maintien dans la course.

C'est le cas du Suisse Alan Roura (La Fabrique, 13e) qui "a coulé petit à petit" après avoir heurté un OFNI. "L'eau a commencé à monter à hauteur de mes pieds, puis des mollets. J'ai vite compris que le temps pressait", raconte-t-il. 

En réussissant à installer le safran (partie du gouvernail, NDLR) de secours, le Suisse s'en est sorti "en sang, le coude, les mains". "Le moral est toujours là, même si la course ne sera plus la même".

L'Espagnol Didac Costa (One Planet One Ocean, 15e)  a lui constaté un trou dans sa grand-voile et doit attendre une météo plus clémente pour la réparer. Le Néo-Zélandais Conrad Colman (Foresight Natural Energy, 9e) doit subir la même attente pour son mât.

Quant à Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean, 18e et dernier), il a dû amarrer en Tasmanie pour également soigner son mât. Il devrait repartir dans 36 heures, estiment les organisateurs.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information