C'est sous l'étiquette divers gauche (DVG) mais sans l'investiture du parti radical de gauche de la Haute-Corse, que le président de l'Office de l'environnement de la Corse (OEC) Pierre Ghionga a officialisé sa candidature lundi 28 juillet à Corte pour les élections sénatoriales du 28 septembre.
C'est une nouvelle candidature à gauche, après celle de Michel Stefani (PCF), Jacky Padovani, maire de San-Martino-di-Lota et celle de Joseph Castelli, président du conseil général. Ce dernier a obtenu l'investiture du parti radical de gauche (PRG), a indiqué lundi Alexandre Alessandrini, président des Radicaux de Gauche de Haute-Corse.
C'est donc sous une étiquette divers gauche, que Pierre Ghionga se lance dans la course aux sénatoriales. Pierre Ghionga se présente comme "le candidat qui portera les idées de l'évolution du statut de la Corse". Sa suppléante est le docteur Etiennette Antonetti-Christini.
"C'est peut-être la première fois que l'élection sénatoriale (...) est vraiment politisée avec un choix clair proposé aux électeurs, soit le statu quo institutionnel, soit l'évolution que nous proposons qui n'est pas l'aventure, qui est la condition sine qua non pour un développement de notre île" a-t-il déclaré.
A droite, seul le maire de Borgo, Anne-Marie Natali s'est positionnée pour la sénatoriale en Haute-Corse. Mais pourrait encore figurer comme candidat, Ange Santini, l’actuel maire UMP de Calvi qui se dit lui aussi "très sollicité".
Les élections sénatoriales auront lieu le 28 septembre. Elles devront permettre d'élire 178 sénateurs, élus pour un mandat de six ans.
En Corse, deux sièges sont à renouveler. Ceux du sénateur François Vendasi pour la Haute-Corse et de Nicolas Alfonsi pour la Corse-du-Sud. Dans ce dernier département, Jean-Jacques Panunzi, a annoncé sa candidature. Le président du conseil général aura pour suppléante Simone Guerrin, adjointe à la culture et au patrimoine de la ville d'Ajaccio.
Le Sénat constitue avec l'Assemblée nationale, le Parlement, qui vote la loi.