Sous l’étiquette « per a Corsica », la présentation des candidats nationalistes à l'élection législative s'est déroulée à Corte. Dans la première circonscription de Corse du Sud, Jean-Paul Carrolaggi, 53 ans, et sa suppléante Julia Tiberi, 35 ans, sont candidats.
"La droite se déchire, la gauche est atomisée et le Front national on n’en parle même pas". Voilà pour le résumé du paysage politique insulaire vu par Jean-Paul Carrolaggi.A 53 ans, ce médecin ajaccien, militant de toujours se présente dans la première circonscription de Corse du Sud. Il est le seul candidat dans cette circonscription à n'exercer aucun mandat électif.
Pour les nationalistes, le message de cette campagne est le même pour toutes les circonscriptions : "Il faut l’amnistie pour les prisonniers, le statut fiscal, le statut de résident, c’est un message important et la décision se fera à Paris, donc si on a des représentants au Palais-Bourbon pour porter ces messages je pense que cela sera essentiel."
Jean-Paul Carrolaggi, candidat Pè a Corsica aux législatives dans la 1ère ciconscription de la Corse-du-Sud; Julia Tiberi,suppléante.
•
©France 3 Corse ViaStella
Sa suppléante Julia Tiberi, avocate de 35 ans, était sur la liste Femu a Corsica en 2015. A Ajaccio, contrairement à Bastia et Porto-Vecchio, les candidatures nationalistes changent à chaque scrutin.
Aux législatives de 2012, Romain Colonna et Paul Leonetti se présentent pour la première fois. Ils totalisent alors 13,8% des voix. Aucun des deux ne portera la liste aux municipales de 2014, elle sera conduite par José Filippi. Ces faibles résultats sont à contre-courant des scores territoriaux : 31,8% en 2015, plus de 39% en 2010.
L'objectif est d'être présent au second tour. En cas de troisième place, il faudra passer la barre des 12,5% des suffrages soit obtenir un peu plus de 6 350 voix.