Après des discussions animées pour désigner leurs candidats aux législatives, les différentes tendances nationalistes de l’île se sont mises d’accord et partent unies avec un candidat dans chacune des quatre circonscriptions sous la bannière de la majorité territoriale.
Une fois n'est pas coutume, les nationalistes partent unis pour les prochaines législatives. Si on ne parle pas d'égalité parfaite, les diverses tendances y sont représentées dans les quatre circonscriptions de l'île.
Une échéance électorale aux enjeux certains, la majorité territoriale doit au moins remporter un siège de député si elle ne veut pas briser sa dynamique en vue des territoriales.
Les discussions pour aboutir à ces candidatures ont créé ces dernières semaines des tensions entre les différentes tendances et courants nationalistes.
En Corse du Sud, Paul André Colombani, conseiller territorial et Pierre Jo Filiputti, militant Corsica Libera sont candidats dans la 2ème circonscription de Corse du Sud.
Dans la première il s’agit de Jean-Paul Carrolaggi, médecin et figure ajaccienne du nationalisme et de la jeune avocate Julia Tiberi.
"Chaque mouvement a présenté des candidats et en fonction de la représentativité de chaque région, on a a choisi à priori le meilleur candidat possible, mais sous l’affiche de majorité territoriale", explique Jean-Paul Carrolaggi.
En Haute-Corse, le conseiller exécutif Jean-Felix Acquaviva est candidat dans la seconde circonscription de Haute-Corse sous la bannière Per a Corsica accompagné de Petr'Anto Tomasi, conseiller territorial, président du groupe Corsica Libera à l'Assemblée de Corse.
Les conseillers territoriaux Michel Castellani et Juliette Ponzevera tenteront de l’emporter dans la première circonscription de Haute-Corse.