Retrouvez les différentes étapes de la journée au tribunal de Béziers. Le tribunal pour enfants juge le mineur auteur des violences qui ont conduit à la mort d'une adolescente devant son collège à Florensac, le 20 juin 2011. L'audience à huis clos s'est terminée à 19h.

Le procès à huis clos du jeune Gaëtan, aujourd'hui âgé de 16 ans et soupçonné d'avoir tué, en juin 2011 à la sortie du collège de Florensac dans l'Hérault, Carla, 13 ans, à coups de poing, a débuté mercredi devant le tribunal pour enfant  de Béziers.

Gaëtan, qui fêtera ses 17 ans le 31 janvier, comparaît pour "violence volontaire ayant entraîné la mort (...) sans intention de la donner avec la circonstance que les faits ont été commis sur un mineur de 15 ans". Il encourt dix ans de prison.
Les proches de la victime ont affiché mercredi deux grands portraits de Carla sur la cathédrale qui jouxte le tribunal de grande instance de Béziers, avec la mention "plus jamais ça" sur l'un d'eux. Une douzaine de personnes peuvent assister à l'audience, parents, grands-parents et proches de la victime.

"La journée va être extrêmement éprouvante", a dit l'avocat de la famille, Me Luc Abratkiewicz. "Il appartient à la justice de se prononcer. La position de la
famille, c'est l'unité, la dignité et la fermeté", a dit le conseil, ajoutant qu'il n'est "pas question d'attaquer la mémoire de Carla".
"Les parents attendent ce procès avec beaucoup d'angoisse, mais c'est une étape qui leur permettra d'avancer", a souligné Me Abratkiewicz.
L'agression de Carla semble avoir pour origine une rivalité amoureuse entre la sour du jeune homme et la victime, qui aurait dérapé sur le réseau social Facebook.

Âgé de moins de 16 ans au moment des faits, le jeune homme avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire un an après la mort de Carla, puis placé dans un centre éducatif dans les Pyrénées-Atlantiques. Une décision qui avait provoqué l'incompréhension et la colère de la famille de la victime, déplorant notamment la lenteur de la justice.
Le jeune Gaëtan, qui pratiquait la boxe depuis deux ans, avait reconnu avoir donné deux coups de poing. Selon l'expertise médico-légale, la collégienne a succombé à une hémorragie interne consécutive à un uppercut suivi d'un crochet au visage.
L'adolescent a réfuté lors de l'instruction avoir eu l'intention de venger sa soeur, une version que le juge n'a pas crue, retenant la préméditation.

Le rappel des faits
 

 

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