Depuis deux semaines, sur l'A26, ce qu'on appelle un radar de chantier a été installé. Il a flashé jusqu'à une fois par minute.
Comment mieux protéger les ouvriers qui travaillent sur les chantiers d'autoroute ? Comment éviter les accidents alors qu'on en dénombre deux par semaine ? Une nouvelle réponse est apportée depuis une quinzaine de jours : un radar. Un radar dit "de chantier" installé sur le chantier de rénovation de l'A26 entre Béthune et Lens. Une première dans le Nord Pas-de-Calais.
Objectif ? Sanctionner les automobilistes qui ne respectent pas la limitation de vitesse temporaire sur la zone de travaux, en l'occurrence de 130 ou 110 km/h à 90 km/h. Selon France Bleu Nord, les premiers jours, ce radar a flashé une fois par minute. Preuve que les mauvaises habitudes sont généralisées.
Radar de chantier : ça va devenir une habitude
« Tous nos clients sont prévenus en amont par un panneau qu’ils doivent lever le pied. Il ne faut pas oublier que deux accidents mettant en cause des personnels autoroutiers se produisent par semaine, en France. La présence des radars a un vrai effet dissuasif : notre personnel le constate. C’est d’ailleurs une mesure très bien vécue en interne », explique à La Voix du Nord Anne-Sophie Viennot, chargée de communication pour la sécurité routière à la Sanef.Ce radar mobile installé sur l'autoroute A 26 bouge en fonction de l'avancée du chantier. Il sera présent jusqu'au 30 octobre. D'autres radars de ce type devraient être déployés dans le Nord Pas-de-Calais dans les mois qui viennent.