Pour Alain Lambert : "Ce turlupin de Morin (...) nous fait honte et personne n'ose lui dire"

Alain Lambert, l'ancien président (UDI) du conseil départemental de l'Orne, n'a pas tardé à réagir aux propos d'Hervé Morin (UDI), publié ce samedi 1er avril dans les colonnes de Ouest France. Dans son blog, Alain Lambert compare "ce turlupin de Morin" à Donald Trump.

Acte 1, Scène I : Le haras du Pin 

Dans la famille UDI, je demande Hervé Morin, président "des Centristes".

Dans les colonnes de Ouest France, le président de la région Normandie, éleveur de chevaux, connu pour son franc-parler, déclare à des journalistes :


Le seul projet d’Alain Lambert pour le Haras du Pin, c’était GDE.


Une référence au projet de centre d’enfouissement, que l’entreprise GDE voulait installer près du haras.

Acte 1, scène II : La réplique

Dans la famille UDI, je demande Alain Lambert, ancien président du Conseil départemental de l'Orne. 

Sa réponse n'a pas tardé. Alain Lambert est certes à la retraite mais il reste très actif sur son blog. Dans son billet, intitulé "Morin, triste clown", il compare le président de la région à Donald Trump :

Des USA où je me trouve en famille, un Président débile mental devient presque banal. Entre Trump et Morin, la parenté éblouit d’évidence.

 


La suite de la lecture en dit long sur le degré d'amitié qui lie les deux hommes de la famille UDI. Florilège :

  • "Sots, infatués d’eux-mêmes, méchants, vulgaires, ils transpirent la haine recuite. Des lourdauds pathétiques. Dédions-leur comme prix d’excellence la chanson de Georges Brassens : « Quand on est c**on est c** » ! Car ils franchissent chaque jour le mur du « çon ».

  • "Maintenant Président retraité, après 35 ans de vie publique, ayant siégé à tous les niveaux, local, régional, national et international, je me rends compte n’avoir jamais rencontré un turlupin comme Morin."

  • Les tartarinades du Tartarin d’Alphonse Daudet sont de doux euphémismes comparées aux morinades de Morin. Les siennes sont tristes. Négatives. Destructrices. Bouffies de ce « Moi » qui l’obsède.

  • Paranoïaque, il se croit tellement supérieur à tous qu’il ne voit pas les moqueries cruelles qu’il suscite dans son dos.

Il nous fait honte ! Et personne n’ose lui dire

Et puis, Alain Lambert en vient au sujet qui fâche, le Haras du Pin, et là encore, il trempe sa plume dans le vitriol :

"S’agissant du Haras du Pin, il n’y siège jamais, il oublie même qu’il a donné son accord au projet qu’il cherche maintenant à démolir. En 2 ans, il n’a toujours pas pu réaliser l’aire de pique-nique qui devrait être sa seule et grand œuvre ! On lui dédiera son nom."

Et de conclure :

"Dans 4 ans, nous serons enfin débarrassés de ce « mauvais cheval ». Naufragé, lors des dernières élections, par des déclarations irresponsables, nous l’avions sauvé par humanité. A tort ! La prochaine fois, nous l’engloutirons. Bien profondément, dans le fin fond du « trou du c** du monde » dont il a gratifié notre département."
 

ACTE 1, scène III ?

Les explications d'Alexandra Huctin: 

Aute sujet de friction: le successeur d'Alain Lambert à la tête du département de l'Orne, Christophe de Ballore est aussi devenu président du Haras du Pin. Election qui a eu lieu le 9 mars et qui vient d'être officiellement invalidée pour vice de forme par la Préfète de région.
Une nouvelle élection doit se dérouler fin avril ... 

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