Ariège : appel à témoins suite à la noyade d'une quinquagénaire au Vernet-d'Ariège

Agnès Jumeau est décédée par noyade le dimanche 11 septembre dernier dans le secteur de Bonac au Vernet-d’Ariège. Ses filles veulent connaître la vérité. Elles lancent un appel à témoins en Ariège et en Haute-Garonne, département  limitrophe du lieu du drame.

Les circonstances sont troublantes et les filles d'Agnès Jumeau, décédée par noyade le 11 septembre dernier au Vernet-d’Ariège, veulent savoir ce qui est réellement arrivé à leur mère.

Elles lancent un appel à témoins en Ariège et en Haute-Garonne, département limitrophe du lieu du drame. Ce jour-là, il faisait beau et Agnès Jumeau n'était pas seule à se promener dans le secteur de Bonac.

Un lieu fréquenté par les promeneurs


Elle a quitté sa maison de Pamiers avec ses deux chiens border-collies noir et blanc aux environs de 16 heures pour une promenade. Mais les heures passent. Son compagnon part à sa recherche. Il finit par repérer la Laguna vert bouteille d'Agnès Jumeau à côté du boulodrome du Vernet-d’Ariège,
En vidéo, sa fille Léa, invitée de notre journal, mardi 10 octobre
Léa, la fille d'Agnès Jumeau, veut comprendre pourquoi sa mère s'est noyée dans des circonstances troublantes, alors qu'elle était partie promener ses chiens.



La voiture est garée non loin de la rivière. Un endroit où il y a beaucoup de promeneurs. Des Ariégeois mais aussi des Haut-Garonnais. Mais à 22h, le conjoint d'Agnès ne voit ni n'entend personne.


Pourquoi était-elle dans l'eau ?


Les deux chiens, sont à côté de la voiture. Il prévient la gendarmerie de Saverdun. Sur place, les forces de l'ordre repèrent la randonneuse en contrebas du parking où se trouve son véhicule, dans l'eau. Elle est vivante et s'accroche à un tronc d'arbre. Mais le courant est puissant.

"Je suis fatiguée. Si je lâche, je pars", aurait-elle dit à bout de force aux gendarmes. Elle n'a pu tenir. Son corps a dérivé quelques mètres avant que les pompiers et les gendarmes ne parviennent à la sortir de l'eau. Mais il était trop tard. Le décès est prononcé aux alentour de 1 heure au matin le 11 septembre.

Des indices très troublants


Les filles de cette mère joyeuse et aimante, également grand-mère, ne croient pas à la thèse de l'accident. Quand Agnès Jumeau a été repêchée, elle n'avait plus de pantalon et il lui manquait une de ses chaussures de randonnée. L'autre était lassée à son pied. Ses affaires seront retrouvées non loin, sur la berge opposée à celle du boulodrome.

Autre élément troublant : un témoin a raconté plus tard aux gendarmes avoir entendu crier ce soir-là. Il était situé plus haut sur la berge et n'a pas vu qui que ce soit, mais il a donné le nom des deux chiens et évoqué une femme qui disait "Déconne pas".

Reconstituer le déroulement des faits


Pour ses filles, ce dimanche-là, il ne fait pas de doute que leur mère a croisé d'autres promeneurs. Elles espèrent recueillir des témoignages de ces personnes qui l'ont vue ou aperçue.

Elles ont besoin de ces témoignages, même anodins en apparence, pour pouvoir reconstituer les faits qui se sont déroulés avant que leur mère ne chute dans l'eau.


Un doute difficile à supporter


Léa, Armelle et Marion pensent que leur mère n'était pas seule, qu'un tiers a pu être vu à ses côtés ou des éléments de sa présence relevés, comme sa voiture à proximité de celle de la défunte (une laguna vert bouteille), par exemple.

Le doute est, pour les filles d'Agnès Jumeau, une source d'intense souffrance qui s'ajoute à la perte d'une mère aimante et aimée. Elles en sont persuadées : ce dimanche 10 septembre, des personnes ont sans doute aperçu quelque chose dans le secteur de Bonac entre 16h et 22h, heure à laquelle Agnès Jumeau a failli être sauvée par les pompiers et les forces de l'ordre.

Agnès Jumeau était vêtue d'une tenue de promenade : un t-shirt rayé rouge et bleu marine, une veste de jogging grise et des chaussures de randonnée. Elle était accompagnée de ses deux border-collies noir et blanc. Agnès aurait fêté ses 59 ans le 23 septembre avec toute sa famille.

La gendarmerie de Saverdun a ouvert une enquête. Toute personne susceptible d’apporter des éléments nouveaux à la famille de la victime est priée de contacter le 07 82 98 20 28.

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