108 des 110 assistantes maternelles de la communauté de communes Cap-Lauragais se sont regroupées dans un collectif. Elles dénoncent la "taxe couche-culotte" de 90 euros annuels que veut leur imposer la collectivité locale pour couvrir les frais liés à l'enlèvement des couches.
Elles n'en démordent pas : pas question de payer la redevance ordure ménagère supplémentaire annuelle de 90 euros que Cap-Lauragais, la communauté de communes regroupant 21 communes et 15.000 habitants au sud de Toulouse, voudrait imposer à chacune d'entre-elles, au motif de frais liés à l'enlèvement de ces couches.
108 des 110 assistantes maternelles de la région de Villefranche-de-Lauragais se sont donc regroupées au sein d'un collectif depuis qu'elles ont reçu, le 22 avril dernier, un courrier de la communauté de communes leur annonçant cette "taxe couche-culotte" qu'elles estiment abusive.
Cette taxe de 90 euros doit s'appliquer d'ici le mois de juillet à chaque assistante, quelque soit l'âge et le nombre d'enfants gardés.
Du coup, un bras de fer s'est engagé entre les nounous, qui ont reçu le soutien des parents, et la communauté de communes qui ne veut pas céder. Et les deux parties ne communiquent plus que par avocats interposés.
Une pétition en ligne a recueilli 8000 signatures en provenance de toute la France.
En vidéo, le reportage de Christine Ravier et de Jack Lévé :