D'ici quelques mois, les automobilistes au volant de leur voiture d'entreprise pourraient être entièrement responsables s'ils commettent une infraction. L'Assemblée nationale examine une loi facilitant le retrait de points du permis de conduire des salariés flashés.
D'ici quelques mois, les automobilistes au volant de leur voiture d'entreprise pourraient être entièrement responsables s'ils commettent une infraction : en se voyant retirer des points de leur permis de conduire. Si aujourd'hui, l'employeur n'est pas tenu de dénoncer son salarié flashé, il pourrait en être autrement si la loi sur la sécurité routière est adoptée par l'Assemblée nationale.
De grands entreprises comme La Poste ou Axa dénoncent aujourd'hui leurs salariés, sans y être obligées. En cas d'adoption de la loi, les entreprises qui ne se plieraient pas à la règle seraient passibles d'une amende allant de 90 à 1.875 euros.
Autre mesure coup de poing : la vidéo-verbalisation
Autre mesure étudiée mercredi à l'Assemblée nationale, l'élargissement de la vidéo-verbalisation. Déjà 2.500 PV sont dressés par ce moyen chaque mois dans la capitale, notamment pour les automobilistes garés en double file. Demain, la vidéo-verbalisation pourrait se généraliser à tout type d'infraction, comme le non port du casque par les conducteurs de deux-roues ou l'usage du téléphone au volant.En cas d'adoption, la loi entrerait en vigueur le 1er janvier prochain. Après douze années de baisse, le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine est reparti à la hausse depuis 2014 pour atteindre 3.461 tués en 2015.