Une cinquantaine de salariés du groupe Tati sont rassemblés ce lundi devant le ministère du travail. Une délégation est actuellement reçue.
Des salariés du groupe Tati sont rassemblés à proximité du ministère du travail. Cette semaine est décisive pour l'enseigne emblématique au vichy rose qui a été placé en redressement judiciaire le 4 mai, plongeant les 1.754 salariés dans l'inquiétude.
Des élus et syndicats soutiennent les Tati, la loi Macron empêcherait le financement du plan sauvegarde emploi
À l'appel des syndicats la CGT et la CFDT, les salariés sont rassemblées devant le ministère pour alerter et attirer l'attention sur le financement du plan et le respect des engagements.Deux offres de reprise pour le groupe Tati :
Le consortium associant La Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani, Maxi Bazar, candidat à la reprise de Tati a amélioré son offre, proposant de reprendre "une vingtaine de sites supplémentaires", selon une source proche du dossier. Jusqu'ici, ce groupement proposait la reprise de 88 magasins (sur 140) et 1.051 salariés (sur 1.754).
L'autre candidat et premier à avoir communiqué fin avril son offre, qui prévoit le maintien de l'enseigne et "un investissement de 70 millions d'euros", le groupe Philippe Ginestet (GPG), du fondateur des magasins Gifi, propose lui depuis une semaine de reprendre "1.300 emplois directs, soit 76% de l'effectif à date". S'y ajouterait la reprise des 250 salariés franchisés et affiliés du groupe, dont 180 dans les magasins DOM-TOM, ainsi que des reclassements chez Gifi.
Une 50taine de salariés de #tati manifeste devant le ministère du travail. Une délégation est reçue actuellement. https://t.co/W7ynqD3uky pic.twitter.com/BbdWcYLkLN
— France 3 Paris (@France3Paris) 22 mai 2017
Côté points de vente, le projet de GPG prévoit la reprise de 120 magasins, dont 93 détenus en propre et 27 franchisés, contre 93 auparavant (73 en propre et 20 franchisés), selon cette source. Jusqu'ici, ce groupement proposait la reprise de 88 magasins (sur 140) et 1.051 salariés (sur 1.754).
Les offres de reprise pourront encore évoluer d'ici mardi soir, date limite pour leur dépôt au tribunal de commerce de Bobigny, qui doit les examiner le 29 mai.