La Rochelle : enquête pour "homicide involontaire" après l'accident en marge du convoi présidentiel

L'enquête aurait franchi une étape supplémentaire après l'accident mortel qui s'est produit à La Rochelle lors du passage du convoi présidentiel, le 8 novembre. Selon l'Express, l'enquête a été requalifiée en "homicide involontaire".

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L'Express indique qu'une dizaine de témoins a été entendue par l'Inspection générale de la police (IGPN). L'enquête avait été ouverte préalablement "pour recherches des causes de la mort".
"Cela ne signifie pas, à ce stade, qu'une infraction est caractérisée. Mais nous voulons nous donner le champ d'enquête le plus large possible", indique à L'Express la procureure de La Rochelle, Isabelle Pagenelle, en charge de l'affaire.

Le 8 novembre dernier, Marcel Briché, un retraité de 83 ans, voulant s'engager au volant de sa BMW sur la rocade de La Rochelle, a violemment percuté le véhicule qui le devançait alors qu'un motard lui faisait signe de s'écarter pour laisser le passage pour le convoi présidentiel. Ce jour-là, François Hollande se rendait aux Assises de la Mer à La Rochelle. Le retraité, blessé aux cervicales selon les constatations, est décédé à l'hôpital de La Rochelle le 10 novembre, deux jours après l'accident d'une crise cardiaque.

La famille veut déposer une plainte pour "homicide involontaire"


Les proches de Marcel Briché indiquent que ce dernier a été surpris et déstabilisé par les ordres des motards chargés d'ouvrir la voie pour le passage du convoi. Les motards chargés de l'escorte du convoi présidentiel devraient être entendus par l'IGPN.
Les proches de la victime et leur avocat bordelais, maître Charles-Etienne Gudin envisage de déposer une plainte pour "homicide involontaire et mise en danger de la vie d'autrui". Ils disent vouloir avant tout connaître la vérité sur les circonstances de l'accident et que la lumière soit faite sur la façon dont la sécurité a été gérée par les forces de l'ordre sur la rocade rochelaise. La famille de la victime se demande pourquoi elles ont laissé entrer des voitures sur la rocade alors que le convoi arrivait. Maître Gudin met en cause le manque de sécurité, à l'endroit précis de l'accident, sur une bande d’accès à la visibilité réduite .



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