Les pelleteuses en action sur plusieurs établissements de plage à Juan-les-Pins

Les propriétaires qui occupaient le domaine public maritime sans droit ni titre ont fermé définitivement leur établissement à la fin de l'été, et ils devaient démonter leur installation avant une démolition qui a commencé.

C'est un chantier qui devrait durer trois mois.
A Juan-les-Pins, rien ne peut plus arrêter les bulldozers, car la justice a tranché : les plages privées artificielles doivent être démolies. Dix établissements de plage du secteur Courbet, qui occupaient l'espace public sans droit ni titre, sont progressivement transformés en tas de gravas et le béton devra céder la place au sable.



A terme, le secteur sera attribué à cinq concessionnaires, qui pourront exploiter les plages à la condition de construire des structures démontables.


Elle intervient en application d'une décision de justice.


Un très contesté décret plage


La loi Littoral, et le fameux décret plage sont sans appel. Ces établissements occupaient depuis deux ans le domaine public maritimes sans en avoir le droit.
Mais les plagistes sont vent-debout contre ces textes, qui les pénalisent et ils demandent l'arbitrage du président de la République. Ils rappellent que ce secteur d'activité représente localement 1.500 emplois, 4.000 dans le pays.



L'Etat compte faire appliquer ce décret : le tribunal administratif de Nice a condamné le 4 octobre dernier trois plages de Golfe-Juan dans les Alpes-Maritimes.
Il s'agit des établissements "Tetou", "Nounou" et "Vallauris Plage qui devront eux aussi être démolis avant janvier.


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