Ce qu'il faut retenir du débat Le Pen - Estrosi diffusé sur France 3

France 3 en partenariat avec Nice-Matin, Var-Matin et France-Bleu organisait le seul débat de l'entre deux tours entre Marion-Maréchal Le Pen (Front national) et Christian Estrosi (LR/ UDI/ Modem). Voici ce qu'il faut en retenir.

Les deux candidats se sont retrouvés sur le plateau de France 3 Côte d'Azur et France 3 Provence-Alpes et ont pu batailler pendant 1 heure et 15 minutes. Plusieurs thématiques ont été abordées. Christian Estrosi et Marion Maréchal-Le Pen se sont trouvés peu de points communs mais ce n'est pas une surprise. "Quand on veut présider une instance comme la région, il faut respecter les autres," fait remarquer le candidat Les Républicains. "C'est vous qui surfez sur les peurs," lui répond la liste de liste Front national.


Polémique sur le planning familial:


L'économie:

"A tous ceux qui n'ont de cesse de promettre les pires conséquences économiques à une région dirigée demain par notre équipe, ce type d'initiative de grands groupes internationaux prouve que notre victoire sera une chance pour le développement économique, y compris international, de Provence-Alpes-Côte-d'Azur", assure Marion Maréchal-Le Pen.

Elle publie ainsi une lettre à en-tête du Groupe Congo Capital Entreprises SA, signée par son "vice-président" Innocent Dimi. Or, cet homme est également l'un des employés de l'entreprise de conseil "Maréchal et Associés Conseil" de Samuel Maréchal, père de Marion, relève Marsactu.
Sur le site internet de l'entreprise de Samuel Maréchal, Innocent Dimi figurait mercredi soir parmi les "directeurs" dans l'organigramme de la société.
"Joint par téléphone, Samuel Maréchal admet qu'Innocent Dimi est toujours son directeur Afrique. Il se refuse à faire tout autre commentaire", écrit Marsactu. Lors du débat télévisé, Mme Maréchal-Le Pen a également mis en avant le soutien de Roberto Maroni, gouverneur de la Ligue du Nord de Lombardie (Italie du Nord). M. Maroni qui a posté un message de soutien sur Facebook, est l'une des figures du parti populiste italien d'extrême droite. (avec l'AFP)

La culture

La candidate du FN Marion Maréchal-Le Pen, dont une possible victoire aux élections régionales en Paca a suscité l'inquiétude de représentants du monde culturel, et son adversaire LR Christian Estrosi ont voulu donner des gages à ce secteur, lors du débat télévisé d'entre deux tours mercredi.
"Nous ne ferons pas de la culture une variable d'ajustement, parce que derrière, il y a le rayonnement de la région et des possibilités de rayonnement économique", a déclaré Mme Maréchal-Le Pen, citant à nouveau un "projet de Puy du Fou provençal", soutenu par Philippe de Villiers, ex-homme politique de la droite souverainiste et fondateur du Puy du Fou en Vendée.

Plus largement, la candidate d'extrême droite, arrivée largement en tête au premier tour, estime que "les spectacles vivants ou itinérants dans nos campagnes (sont) très utiles" et que le Fonds régional d'art contemporain (Frac) "doit oeuvrer prioritairement, pas exclusivement mais prioritairement, sur les artistes qui résident en Paca".
Interrogée sur les prises de position anti-FN de nombre de personnalités du monde de la culture, notamment Olivier Py, directeur du Festival d'Avignon, Mme Maréchal-Le Pen a répondu que c'était "assez classique". "De toute façon comme nous sommes miséricordieux (...), demain, tout sera oublié, nous travaillerons avec eux", a-t-elle ironisé. Certains festivals "sont en difficulté, s'il faut faire un effort supplémentaire (...) nous le ferons, de la même manière qu'il n'est pas question de s'immiscer dans la programmation", a ajouté la candidate.

Pour Christian Estrosi, "le rôle du politique n'est pas de trier, de choisir, dans le domaine de la culture. Je n'entends pas remettre en cause un seul instant la politique culturelle sortante du conseil régional (socialiste), dans laquelle je me retrouve et me reconnais sans aucune difficulté". Christian Estrosi a promis de créer un "pass festivals" pour les jeunes et les plus modestes, permettant de soutenir ces manifestations. "Je veux laisser la liberté pleine et entière" aux artistes, a-t-il encore déclaré critiquant la "préférence régionale" avancée par le FN, "alors que nous savons qu' il y a tant d'artistes de talent du monde entier qui viennent ici", citant les réalisateurs de cinéma et le Festival de Cannes. (avec l'AFP)


Villa Méditerranée: vendre ou pas ?

 

Une minute pour convaincre:

Marion Maréchal-Le Pen: "Ne pas répondre aux sirènes de la peur, de l'intimidation"
Christian Estrosi: L'expression de chacun sera prise en compte"


Revoir l'émission dans son intégralité:

 

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