Le chef de l’exécutif chinois a atterri à l’aéroport de Marignane ce mercredi à 14h, il est accompagné de son épouse.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang est arrivé mercredi à Marseille, deuxième étape de sa visite officielle en France, prévu pour durer un peu moins de 24 heures.
Le dirigeant chinois est descendu de l'avion, son épouse à son bras, vers 14h, et a été accueilli par le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel Cadot, et l'ambassadeur de France en Chine, Maurice Gourdault-Montagne.
Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, qui devait initialement l'attendre à sa descente d'avion, doit arriver un peu plus tard.
Après l'avalanche de contrats signés mardi à Paris avec Alstom, Engie ou encore Airbus, qui a reçu une commande de 16,1 milliards d'euros pour 75 avions A330 de la part de la holding publique d'achat d'avions China Aviation Supplies, Li Keqiang, accompagné d'une importante délégation, poursuit sa visite dans le sud de la France, à Marseille et Arles.
#CMACGM signera deux accords économiques majeurs à l’occasion de la visite officielle du Premier Ministre chinois https://t.co/1FxIrykdcd
— CMA CGM Group (@CMA_CGM_Group) 30 Juin 2015
Li Keqiang et Laurent Fabius doivent se rendre dans l'après-midi au siège de la compagnie maritime CMA CGM, à Marseille, une visite qui doit être l'occasion là encore de la signature de "deux contrats majeurs" annoncés mardi par le numéro trois mondial du transport maritime. Il s'agit d'une part d'un accord avec la banque chinoise CEXIM portant sur "1 milliard de dollars" de solutions de financement.
La délégation se rendra ensuite à Arles pour visiter les arènes et le musée Arles-Antique et parcourir la ville à pied, une visite souhaitée par M. Li.Le dirigeant chinois et sa délégation, ainsi que le ministre français, retourneront à Marseille pour visiter le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM), avant un dîner officiel.
Jeudi, le Premier ministre chinois doit se rendre à Toulouse, où il sera accueilli par son homologue français Manuel Valls.