Hier, sympathisants et membres de la Confédération Paysanne se sont retrouvés sur la route qui coupe l'ancien terrain de l'éleveur de brebis Philippe Layat. Un blocage de route temporaire pour le fond et la forme.
Ils se sont retrouvés à une petite dizaine pour apporter leur soutien aux revendications de l'éleveur expulsé de son terrain dans le cadre de la réalisation des voies d'accès au futur Grand stade des Lumières.
Reportage de Myriam Figureau et Sandra Méallier :
En fin de journée, les services du Grand Lyon apportaient leur point de vue et donnaient leur réponse par rapport aux questions soulevées par les soutiens de Philippe Layat. En voici des extraits :
" Nous sommes à environ 250 000 € de travaux effectués, entre le boviduc, les clôtures, les portails, les dégradations volontaires. L'éclairage du boviduc coûterait 13 000 € (il n’y a pas d'alimentation sur place, nécessité d'installer des panneaux solaires et des batteries) et ce n'est pas de la compétence du Grand Lyon. Les travaux du Boviduc sont terminés, y compris l’assainissement. La Métropole ne l'éclairera pas.
Nous refusons également de mettre des clôtures en treillis soudés puisque la clôture souple d'une haie a été doublée. Quand aux échanges de terrain, il faudrait prendre des terrains à un autre exploitant pour le lui donner, ce qui n'a pas de sens.
Nous rappelons que 168 000 € l'attendent à la caisse des dépôts pour compléter l'installation s'il le souhaite.
En ce qui concerne les portails, après analyse technique et financière des différentes solutions possibles permettant de créer une traversée de la voie nouvelle, la seule option possible consistait à laisser les portails à leur position actuelle. En effet, il n'est plus question d'aller faire des travaux dans les terrains de M. Layat. Décaler cette traversée à l'est aurait nécessité de nouvelles entrées en terre chez lui. Les travaux sur voirie, avec pose de dalots au niveau des portails sont aujourd'hui terminés et nous n'y reviendrons plus. Le portail côté chemin du Biézin sera enlevé et posé à la place de celui qui est endommagé. Le Grand Lyon ne fait bien sûr aucune économie dans cette opération puisque nous avons fait le travail 2 fois."
