Au sommaire de cette revue de presse : Une armée sous tension, des mesures anti-pollution, un gouvernement sous pression…c’est en résumé l’actualité de ce jeudi 5 février.
"L’armée est sous haute tension face à la menace terroriste" souligne Le Monde qui annonce qu’une cellule de contre-propagande sur internet est désormais active et qu’elle cible notamment ces jeunes potentiels candidats au "djihad".
"Comment restaurer l’autorité à l’école ?". Depuis les attentats de janvier, les actions se multiplient et les propositions pour que l’école républicaine revienne à ses valeurs fondatrices aussi, et cela passe par l’autorité selon Le Figaro.
"Comment abolir l’apartheid ?" demande pour sa part Libération, prenant ainsi au mot Manuel Valls. Pour le quotidien quelque soit les domaines : "Emploi, justice, urbanisme. il existe bien une ségrégation française. Une réalité à laquelle devrait se confronter François Hollande aujourd'hui lors de sa 5ème conférence de presse".
La Croix, de son côté, a choisi ce matin d’engager "un vaste travail de réflexion sur de nouvelles approches de la pastorale familiale".
Aujourd’hui en France raconte le "Rififi qui agite le 36 quai des orfèvres" après que "le patron de la PJ parisienne, ait été mis en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur la violation du secret de l'instruction. Une nouvelle affaire qui ébranle un tantinet l'institution" selon le quotidien.
Les gratuits quant à eux se mettent au vert ce matin!
"C’est la fin du diesel et c’est la voie "Royal" titre Métro qui détaille la "feuille de route écologique" du gouvernement. Lequel gouvernement se met au courant, résume l’autre gratuit 20 Minutes qui relève qu’une "prime pouvant atteindre 10.000 euros pourrait être versée pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride".
Enfin, côté sport : L’Equipe n’en revient pas et juge "Incroyable" la qualification de Bastia aux dépens de Monaco en finale de la coupe de la ligue de football.
A lire aussi dans la presse régionale
La Marseillaise se fait l’écho ce matin des salariés de la SNCM qui ne décolèrent pas. Les représentants du personnel ont pris connaissance hier en CE (Mercredi 4 février), des sept offres de reprise de la compagnie maritime, lesquelles pour la plupart tranchent dans les effectifs."Seules trois offres présentées sont complètes" estime la CFE-CGC, selon France 3 Provence-Alpes. Ces trois offres jugées sérieuses par le syndicaliste émanent du groupe Baja Ferries de Daniel Berrebi, de l'ancien directeur du port de Marseille Christian Garin et son "pool" d'investisseurs, et du patron corse Patrick Rocca et ses associés.
La direction de la SNCM estime que le "périmètre d'équilibre" de la compagnie se situe autour de 800 à 1.000 emplois.
"Gagner de l’argent grâce à son sang" titre L’Union. En effet, l’établissement français du sang vient de perdre son monopole et résultat : le modèle de gratuité du don du sang pourrait voler en éclats avec l’ouverture de la concurrence.
Une annonce très contestée tant dans le milieu médical que politique. "L’éthique du don de sang à la française n’est pas négociable" pour Olivier Véran, médecin, auteur en 2013 du rapport sur la filière sang et député PS de l’Isère.
Il s’insurge et répond à France 3 Alpes :"Seul l'Etablissement Français du Sang, acteur public, doit être habilité à collecter du sang en France, sans jamais déroger aux règles qui ont fait de la France un pionnier en matière d'éthique".
Mais suite à une décision de la cour de justice européenne, la France vient en effet de reconnaître le plasma modifié par la technique solvant détergent (SD) comme un médicament, brisant ainsi le monopole de l'Etablissement Français du Sang. Les entreprises privées sont désormais autorisées à vendre des produits dérivés du sang.
L'établissement public, créé en 1998 après le scandale de l'affaire du sang contaminé, disposait jusqu'à présent du monopole de la collecte de sang, de plaquettes et de plasma, ainsi que celui de la commercialisation de produits sanguins peu transformés.
"Bastia en finale" s’enflamme Corse-Matin. Les Corses se sont qualifiés hier face à Monaco pour la finale de la coupe de la ligue de football, à l’issue d’une interminable séance de tirs au but.
Le verrou monégasque a sauté renchérit France 3 Corse, qui ajoute que les supporters étaient près de 2000 à soutenir les bastiais.