Cet article date de plus de deux ans.

Attaque de Rambouillet : les deux dernières gardes à vue ont été levées

Deux cousins de l'assaillant avaient été interpellés samedi et dimanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un passant se recueille devant le commissariat de Rambouillet (Yvelines), le 26 avril 2021, après l'attaque ayant visé une fonctionnaire de police. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Deux cousins de Jamel Gorchene, le Tunisien qui a tué une fonctionnaire de police vendredi à Rambouillet avant d'être abattu, ont été remis en liberté mardi 27 avril au soir sans faire l'objet de poursuites à ce stade, a appris France Télévisions de source judiciaire. Dans l'enquête sur cette attaque, menée par le parquet national antiterroriste, "il n'y a plus de garde à vue en cours", a précisé cette source. Ces deux cousins de l'assaillant avaient été interpellés samedi et dimanche.

Le père de Jamel Gorchene, ainsi qu'un couple qui avait domicilié administrativement l'auteur de l'attaque, avaient également été placés en garde à vue avant d'être relâchés, mardi pour le premier, dimanche pour le couple.

Des images pornographiques retrouvées sur le téléphone portable du terroriste

Jamel Gorchene, un ressortissant tunisien de 36 ans titulaire d'une carte de séjour, a mortellement poignardé à la gorge une fonctionnaire de police, Stéphanie M., dans l'entrée du commissariat de Rambouillet vendredi en début d'après-midi. Il a été tué par les tirs d'un policier.

Ce chauffeur-livreur était dépourvu de casier judiciaire et inconnu des services de renseignement et de la justice. Mais son mode opératoire correspond aux appels récurrents du groupe Etat islamique (EI) à s'attaquer aux forces de l'ordre. Selon le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, l'auteur, dont la radicalisation était "peu contestable", présentait "certains troubles de la personnalité". Les enquêteurs ont retrouvé dans son téléphone portable des images à caractère pornographique impliquant des personnes transgenres et des mineurs, a appris France Télévisions auprès d'une source proche de l'enquête.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.