Les gardiens de hockey, des joueurs à part, tant dans leur rapport à l'équipe, que dans l'approche de leur sport.
[Vidéo] Trois gardiens, trois équipes. Les Brûleurs de Loups de Grenoble, les Diables Rouges de Briançon, les Ours de Villard-de-Lans... Des individus au coeur du collectif, et en même temps isolés. Sébastien Raibon, Pascal Favarin et Ronan Quemener racontent une vie dans les cages.
Seul dans sa bulle. Seul dans sa cage. A subir et à contenir les shoots des attaquants. Une trentaine, peut-être 40 par match. Tous très rapides. Parfois très intenses. "Parfois on a l'impression que la cage est toute petite, que c'est trop facile... et puis, parfois, on a le sentiment d'être dans une cage de foot !" explique Pascal Favarin.
Le goal est un pilier, un repère. Toujours concentré. Les attaquants, les défenseurs peuvent se tromper, mais pas lui. "Quand tu prends un but, c'est que t'as pas fait ton boulot !" ajoute Pascal. "Mais il faut rester calme", explique Ronan Quemener, "j'essaie toujours d'être stable, ça rassure les joueurs". "Quand on marque un but, je fais attention à l'ascenseur émotionnel".
Cette place, c'est un fauteuil pour deux. Car le gardien est souvent en rivalité avec son remplaçant. Dans la même équipe, la cage est pour deux. Un poste à prendre... où à perdre. "Ce n'est pas comme si on était remplaçant, un joueur il peut entrer cinq à six fois dans le match. Un gardien, il joue ou il joue pas. On s'entraîne tous les jours comme si on allait jouer chaque match, mais le soir on reste sur le banc" explique Sébastien Raibon.
Les gardiens, des gars à part. Parfois critiqués. Souvent admirés. Toujours décisifs. Alors, comme on dit dans le jargon : "good job, Goalie !!!"
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