On aime rarement se voir en photo mais, au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, se faire tirer le portrait est essentiel si on veut nouer de bons contacts. Trois mille personnes sont accréditées chaque année pour l'évènement, difficile dans ces conditions de connaitre tout le monde.

"L’an passé, on a eu un technichien, un chiot d’un an, une fouine empaillée et une théière", Arthur Wojcik a le sourire aux lèvres quand il évoque les épisodes insolites du trombinoscope. "Ce n’est pas un passage obligé mais c’est mieux d’en passer par là, ça facilite la reconnaissance des uns et des autres à l’occasion des rendez-vous", ajoute-t-il. Chaque année, ce qui est devenu une sorte de rituel de festivaliers permet de tirer le portrait d’un bon millier de personnes. Les membres du jury, les réalisateurs, les techniciens, les journalistes, tout le monde finit, bon gré mal gré, par avoir son visage collé sur un panneau, puis perdu au milieu des panneaux en fin de semaine.

"Pour moi, c’est une sorte de bizutage", Sacha Casadamont vient d’arriver à Clermont en provenance de Nice pour participer à son premier festival du Court-Métrage en terre auvergnate et il reconnaît que le trombinoscope est essentiel pour lui et pour de bonnes prises de contact. Il a prévu de rester cinq jours, le temps de faire connaître son association, "Regard Indépendant" qui fait de la diffusion et de la production de films courts tournés en Super 8.

Quant à Arthur Wojcik, il attend de voir jusqu’où iront cette année les festivaliers habitués de l’exercice. Peut-être pourrait-on d’ailleurs envisager la création du Prix de la meilleure trombine ?

durée de la vidéo : 00h00mn28s
Arthur Wojcik est en charge du trombinoscope du festival du court-métrage ©INA
Passage nécessaire pour les professionnels du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand: le trombinoscope

 

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