"La pellicule 35mm est une espèce en voie de disparition", a-t-il dit à son auditoire en précisant que "cette année, une trentaine de films seulement leur étaient parvenus sous forme de bobines" alors que les quatre cents-dix autres sont au format numérique. Ainsi va le monde…Ce qui paraissait impensable hier est une réalité aujourd’hui.
Côté courts, la première projection de l’édition 2013 a rendu hommage à Chris Marker, disparu le 30 juillet 2012. Le réalisateur français est étroitement lié au festival puisque son film, "La Jetée", tournée en 1961 a donné son nom au centre de documentation de Sauve Qui Peut Le Court-Métrage.
A l’issue de la première séance de la soirée, la salle s’est vidée pour laisser place à la deuxième cérémonie. Une deuxième cérémonie moins formelle, plus décontractée. Le parterre de personnalités a laissé place à un public plus anonyme et sans doute plus intéressé par les images que par les paroles. Jean-Claude Saurel, lui, avait la mine du président soulagé par une inauguration qui s’est bien déroulée. Soulagé et heureux de voir le public déjà présent dès le premier soir et dont il a souligné la bravoure et le courage. "Souvenez-vous, l’an passé, la vague de froid n’a pas découragé le public, un public exceptionnel, tout terrain, prêt à faire trente minutes de queue dans le froid !" nous a-t-il dit.
Un public qu’il aime aussi retrouver lors de la cérémonie d’ouverture bis pour une ambiance plus…"torride" !
durée de la vidéo: 00 min 25
Itw de Jean-Claude Saurel