Les lecteurs de quotidiens nationaux ne trouveront pas mercredi leurs journaux dans les kiosques en raison d'un mouvement de grève lancé par le Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT).
Le Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE CGT) a appelé à cesser le travail mardi dans le but d'empêcher la sortie des quotidiens nationaux mercredi afin de peser sur les négociations du plan de restructuration de Presstalis qui prévoit notamment la suppression de 1.250 postes sur 2.500 salariés.
Faute de pouvoir distribuer leurs titres, les éditeurs ont choisi de ne pas les faire imprimer. "Les éditeurs dénoncent les actions violentes de blocage de leurs titres", dit encore le SPQN qui en appelle "à la responsabilité de tous les acteurs de ce conflit".
Presstalis, sauvé in-extremis de la faillite fin 2012, a ouvert des négociations en octobre pour sa réorganisation industrielle et son plan social. Une trentaine d'opérations sporadiques de blocage total ou partiel des journaux sont intervenues depuis.
Jeudi doit se tenir une rencontre entre la direction et l'ensemble des représentants syndicaux de Presstalis et de ses filiales. "Faute de solution rapide, c'est l'ensemble de la filière industrielle et logistique de la presse qui est gravement menacée, et à terme l'existence des quotidiens", estime le syndicat.