Leur caravane est garée devant la préfecture du département, à Valence : trois arboriculteurs drômois ont entamé une grève de la faim. Ils réclament plusieurs centaines de milliers d'euros à l'Etat suite à la crise de la sharka et l'arrachage de leurs plantations en 2008.
Une destruction inutile et pas assez indemnisée, selon ces arboriculteurs. Un plan national avait à l'époque fixé le seuil d'arrachage à 10 % de vergers contaminés, mais un arrêté préfectoral régional avait abaissé ce seuil à 5 % d'arbre touchés. L'arrêté préfectoral de 2008 a été cassé par le tribunal administratif de Grenoble en avril 2012. Les arboriculteurs qui estiment que l'arrachage de l'époque n'était pas justifié, demandent à être indemnisés au prix d'une expropriation sur terres agricoles.