La grand-mère de Fiona témoigne : "On se posait parfois des questions sur sa disparition."

Dans un entretien accordé lundi à nos confrères du Parisien/Aujourd'hui en France, Françoise, 53 ans, grand-mère de Fiona et mère de Cécile Bourgeon témoigne.  Epaulée par son mari gendarme (ndlr : qui est le beau-père de Cécile), elle essaie de faire face.

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Depuis le placement en garde à vue et l'incarcération de sa fille et du compagnon de celle-ci, Berkane Maklouf, c'est elle, Françoise, qui assure la garde de ses deux petits-enfants : Eva, deux ans et demi, la petite soeur de Fiona et Dylan, son demi-frère né au mois d'août. Une occupation à plein temps qui l'aide depuis une semaine à ne pas penser en permanence aux mensonges de sa fille. "Quand j’y pense, je ne parviens pas à tout réaliser. C’est de la folie." 

De la folie, même si depuis 4 mois le doute s'était installé dans son esprit sur la disparition de Fiona. "Je dois reconnaître qu’au fond de nous-mêmes, avec mon mari, on se posait parfois des questions sur sa disparition. Mais je ne m’attendais pas au pire comme ça. Une histoire d’enlèvement simulé, pourquoi pas, mais je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse en arriver là. Aujourd’hui, j’espère surtout qu’on retrouve Fiona pour lui offrir une sépulture digne," confie-t-elle. 

C’est ma fille, je l’aime et je continuerai à l’aimer.

Sa fille, Cécile Bourgeon, elle la décrit sous l'emprise de son compagnon. "Sur le coup, je n’ai rien vu. Rétrospectivement, je me rends compte qu’ elle était sous l’emprise de Berkane. Elle avait l’air fatiguée, elle ne disait rien. En fait, c’est lui qui parlait tout le temps — quand il ne criait pas. Cécile était en retrait, prostrée, et s’était mise à porter un foulard sur la tête. Elle avait sans doute peur de lui. Mais je n’avais pas réalisé."

D'autant plus que selon Françoise, les premières rencontres avec Berkane Maklouf s'étaient plutôt bien passé. " On avait fait sa connaissance en début d’année. Il avait été accueillant. On en avait ensuite appris davantage sur son parcours, sa toxicomanie et son casier judiciaire. Il ne s’en cachait pas d’ailleurs. Mais il avait dit qu’il voulait désormais travailler. On a voulu lui faire confiance mais il nous a bien menés en bateau. Ça s’est dégradé assez vite. Il repartait sans cesse dans ses délires, il a même insulté mon mari."
 

Je donne le bain tous les jours à Eva, elle n’est pas couverte de bleus.


 



Les questions se posent maintenant sur Eva, la petite soeur de Fiona, sur laquelle Françoise a découvert des hématomes. "Nous n’avons pas porté plainte mais nous avons alerté les autorités vendredi (NDLR : 27 septembre). Le médecin légiste a confirmé un pinçon derrière l’oreille d’Eva. Il a dit que c’était peut-être consécutif à une claque. Il y a une enquête. Pour l’instant, je n’en tire aucune conclusion. Je donne le bain tous les jours à Eva, elle n’est pas couverte de bleus." 

"Elle est contente d’être avec nous. Elle s’amuse, elle est sage. Elle demande surtout après son "papa" (NDLR : en fait Berkane, son beau-père). C’est vrai qu’ils avaient une relation forte tous les deux, il la portait en permanence dans ses bras. Mais elle va sans doute devoir être suivie. Il y a des choses qui vont devoir sortir (NDLR : selon les déclarations faites en garde à vue, la fillette était présente lorsque sa grande sœur a été enterrée)."
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