Lundi 25 novembre, Christiane Taubira a lancé à Paris les commémorations des 30 ans du Travail d'intérêt général (TIG). Elle a souligné que le TIG n'était "pas seulement une alternative à la prison mais une peine au sein de la cité et au bénéfice de la cité".
Rencontre avec un jeune âgé de 21 ans et condamné à 140 heures de travail d'intérêt général. Son tuteur est le responsable technique du service archéologique de Lyon... Le reportage ci-dessous.
Quelques chiffres
De 2 200 TIG prononcés en 1984, on est passé à 36 705 mesures de TIG suivies par les services de probation et d'insertion au 1er juillet dernier, soit 18,8% des mesures en milieu ouvert (sursis avec mise à l'épreuve, libérations conditionnelles...). Le TIG, qui peut être prononcé par les tribunaux correctionnels, de police et pour enfants, varie de 20 à 210 heures. Il peut s'effectuer dans les collectivités territoriales ou établissements publics, entreprises de service public (SNCF, La Poste...) et associations habilitées. Les Restos du coeur, qui lançaient le 25 novembre leur 29e campagne d'hiver, sont par exemple partenaires des TIG depuis 1986.