L'incinérateur clermontois entend jouer la carte de la transparence

L'unité, qui ouvrait de nouveau ses portes à la presse vendredi 13 décembre, doit absorber 230.000 tonnes de déchets par an. Selon l'exploitant, les rejets sont "bien en dessous des normes".

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Depuis le 16 novembre, le pôle de valorisation des déchets accueille chaque jour près de 150 camions. Une installation qui a pris sa vitesse de croisière. Chaque année, ce sont 230 000 tonnes d'ordures provenant du Puy-de-Dôme et du nord de la Haute-Loire qui doivent être absorbées. "Le bilan est plus que satisfaisant, puisque nous sommes en capacité de traiter les déchets produits sur ce territoire, d'une part, et d'autre part, de le faire dans un site sûr au niveau environnemental", estime Laurent Battut, le président du Valtom. "Pour vous citer un exemple, les analyses de rejets sont en deça de 50 % de l'autorisation préfectorale".

Selon Sita, le gestionnaire du site, l'unité a bénéficié des dernières avancées technologiques en matière de filtration à la sortie des cheminées. "Ce nouveau pôle multi-filières permettra chaque année d'éclairer 70 000 habitants et de produire 6.500 tonnes de compost certifié, portant le taux de valorisation des déchets du territoire de 35 à 70 %", affirme la société en charge de l'installation dans le cadre d'une délégation de service public.

Pas de quoi amadouer les opposants au projet, toujours décidés à mobiliser la population. Ils étaient une petite dizaine à exprimer leurs craintes face à un tel équipement. "En tant que membre de la commission de suivi, je sais qu'il est extrêmement difficile de savoir ce qu'il se passe dans un incinérateur", affirme Roger Anglaret, du collectif contre l'incinérateur.

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