Kem One : nouveau coup de thêatre : plus qu'un repreneur en lice

C'est un nouveau coup de tonnerre dans le ciel déjà bien chargé de Kem One : la fusion des offres de reprise proposée mercredi au débotté devant le tribunal de commerce ne serait pas possible "techniquement", OpenGate va donc retirer la sienne, pour s'associer à l'industriel de Krassny plus tard.

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Open Gate Capital,  le fond de pension américain, retire donc son offre de "reprise fusionnée" avec l'industriel chimiquier Alain de Krassny et retire même son offre de reprise initiale. Un rebondissment de plus dans une affaire où on ne les compte plus depuis longtemps.

Mercredi, les deux candidats -chacun dans son coin- avait finalement proposé un plan de reprise commun. Une annonce qui avait pris tout le monde de court au tribunal de commerce. Ce matin, le CCE devait donc être consulté en urgence avant la dernière audience du tribunal de commerce vendredi.


Des questions en suspend

Or, on a appris que ce nouveau plan de reprise ne serait "techniquement" pas possible, et qu'en conséquence Open gate Capital se retirait du deal commun proposé. Le fond de pension retirait même son offre initiale laissant seul en lice l'industriel de Krassny.

Celui-ci est-il pour autant sûr d'être désigné par le tribunal de commerce ? et si le tribunal répond par l'affirmative, le chimiquier fera-t-il une place a posteriori au fond pension américain, sur la base du très récent accord, c'est-à-dire un groupe financé à part égales mais dirigé par Alain de Krassny?

C'est ce qu'a expliqué, rassurant, un porte parole de la direction de Kem One : "la volonté de s'associer n'est pas remise en cause, c'est un problème uniquement technique, une réponse juridique pour que l'offre soit recevable par le tribunal".

"L'offre restante va être améliorée avec l'entrée au capital de celui qui s'est retiré, on garde le principe d'une fusion dans l'intérêt stratégique et industriel
de Kem One", a-t-elle ajouté. 


Pas le choix : de Krassny ou la liquidation

Quoi qu'il en soit les syndicats sont perplexes devant cet énième changement de cap : "Le premier sentiment, c'est que l'on a été pris en otage. Avant, on avait le choix entre deux, maintenant on a le choix entre la nouvelle offre ou la liquidation, donc c'est très limité", a déploré jeudi Jérôme Guillemin (CGT), secrétaire du comité d'entreprise de l'usine de Saint-Fons (Rhône).

Le feuilleton continue avec de nouvelles informations probablement dans l'après midi, et avec l'interview d'Arnaud Montebourg en direct dans notre édition régionale de 19h.


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