Aux Assises de Riom se déroulait jeudi le dernier jour du procès en appel de Mickael Ciscard, accusé du meurtre de son dealer Anthony Barreau en mars 2011 au Puy-en-Velay. En première instance, le jeune-homme avait été condamné à 10 ans de réclusion.
Ils ont finalement retenu l'intention de tuer. En condamnant Mickael Ciscard à treize ans de réclusion pour homicide, les jurés de la cour d'assises de Riom ont suivi le ministère public. Dans son réquisitoire, l'avocate générale a rappelé que l'accusé avait porté huit coups de couteau à sa victime, dans une zone vitale avant d'ajouter "Cela s'appelle un meurtre". Une accusation qui n'avait pas été retenue en première instance puisque les faits avaient été requalifiés en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Que s'est il passé réellement le 15 mars 2011 dans les minutes qui ont précédé la découverte du corps sans vie d'Anthony Barreau? Pour Mickael Ciscard, qui est resté sur sa ligne de défense, c'est un rendez-vous entre revendeurs d'héroïne qui a mal tourné... Une version que la famille de la victime a encore bien du mal à admettre.
"C'est un meurtrier, il a tué mon enfant et a été condamné, c'est ce qu'on souhaitait" confiait la mère d'Anthony après l'annonce du verdict. Quelques heures avant, à l'issue de l'audience, Mickael Ciscard avait tenu à s'exprimer. "Je regrette tout le mal que j'ai fait à la famille d'Anthony. Je vis avec tous les jours..." Il ne fait pas appel de sa condamnation.