Le tribunal correctionnel d'Aurillac devait déterminer jeudi 24 avril, si la Société des mines de Jouac, filiale d'Areva, est coupable ou non d'avoir abandonné des déchets dangereux et d'avoir pollué des eaux du lac de la commune de Saint-Pierre (15). Il a finalement repoussé sa décision au 15 mai.
Le procès de la Société des mines de Jouac, filliale d'Areva, s'est tenu le vendredi 20 décembre 2013, au tribunal correctionnel d'Aurillac. Dans cette affaire de pollution à l'uranium, la commune cantalienne de Saint-Pierre et deux associations étaient parties civiles. Le procureur de la République a laissé au tribunal le choix de se prononcer sur la culpabilité d'Areva et a mentionné que les faits n'étaient pas prescrits.
L'affaire avait été mise en délibéré au 24 avril 2014, mais le tribunal correctionnel d'Aurillac a repoussé sa décision et il faudra attendre le quinze mai prochain pour savoir si la société Areva sera oui ou non condamnée à dépolluer le site de Saint-Pierre. Des travaux de dépollution qui, selon l'avocat des parties civiles, pourraient coûter près d'un milliard d'euros à la société spécialisée dans l'énergie nucléaire. Un chiffre que conteste formellement Areva.