L'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) a décidé de continuer d'enquêter sur sept clubs, dans le cadre du fair-play financier, Lyon doit soumettre un complément d'information, a indiqué , par communiqué, l'UEFA.
L'IFC s'était donné jusqu'à vendredi 5 janvier pour classer sans suite les dossiers des clubs dans son collimateur dans le cadre du fair-play financier (un club ne doit dépenser plus qu'il ne gagne), ou poursuivre ses investigations.
Aucun des sept clubs visés fin septembre n'a été absous. Sont donc toujours poursuivis: Monaco, l'AS Rome, Besiktas, l'Inter Milan, Krasnodar, Liverpool et le Sporting Portugal.
Par ailleurs l'IFC a demandé à six autres clubs un complément d'information sur leur équilibre budgétaire: Lyon, Sparta Prague, Hull, Panathinaikos, Ruch Chorzów et Wolfsburg. Ces clubs ont jusqu'à février 2015 pour fournir ces documents.
Fervent défenseur dudit fair-play financier, Jean-Michel Aulas n’est pas apparu plus inquiet que cela, à travers le communiqué d’OL Groupe, la structure chapeautant le club, qui publiait, dès vendredi 5 décembre au soir, cette annonce: «L’Olympique Lyonnais, qui collabore de manière proactive et transparente avec les équipes UEFA depuis l’origine du fair play financier, est serein quant aux conclusions finales de cette phase d’analyse supplémentaire liée au processus standard de contrôle régulièrement mis en œuvre par l’UEFA et l’ICFC.»
Plus précisément, l’OL a demandé la prise en compte d’un certain nombre d’ajustements «liés à la construction de son stade privé, au retraitement de taxes à caractère exceptionnel telle que la taxe à 75% et à la prise en compte des dépenses relatives à son centre de formation pour lequel l’Olympique Lyonnais rappelle son classement récurrent au plus haut niveau européen depuis plusieurs exercices.»