La commune a sollicité le Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne pour restaurer un marais dans la ville, une zone humide qui constitue un refuge de la biodiversité Depuis, la nature a vite repris ses droits. Libellules, batraciens et flore s'y trouvent bien.
Depuis le XXe siècle, les deux tiers des zones humides de France ont disparus. Or ces espaces constituent des écosystèmes accueillants pour un grand nombre d'espèces de faune et de flore.
La ville de Riom a donc décidé de restaurer son marais, jusque-là aménagé en terrain de football, en demandant conseil auprès du Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne.
Il a suffit, ou presque, d'arrêter de tondre, pour que la nature reprenne ses droits. Aujourd'hui, une quinzaine d'espèces de libellules sont recensées dans la zone, tout comme des batraciens dont le petit triton palmé.
La menace de la perche
Dans le marais, une perche, espèce invasive de poisson menaçant les batraciens, a également été aperçue. Pour l'instant, les chargés d'études du CEN ne sont pas inquiets. Mais si ses congénères la rejoignent dans le marais, la bio-diversité pourrait ne plus être si prolifique.
Intervenants : Vincent Legé et Romain Legrand, chargés d'études au CEN d'Auvergne.
Les prochaines sorties naturalistes du Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne :- Opération Fréquence grenouille
Suivi et prospections du Triton marbré et autres amphibiens
19 h, Riom ou 20 h, Voingt (63) Sur inscription au CEN Auvergne, 04 73 63 18 27
- Les orchidées sauvages
18 h, Riom (63), Sur inscription au CEN Auvergne, 04 73 63 18 27