Le temps est ravageur pour des supports aussi fragiles que les pellicules de films argentiques. Aussi, depuis 5 ans, une restauratrice collecte les films amateurs du Dauphiné pour leur offrir une nouvelle vie. Films de familles, films industriels constituent la collection d'Ad libitum.
Reportage. Des films anciens remisés au fond d'un placard, d'un grenier, renaissent après les bons soins de Laure Sainte-Rose. Cette restauratrice de films, amoureuse de l'image couleur ou noir et blanc, s'attache à valoriser ces images d'archive depuis 2009.D'une minutie d'horloger, elle rend de nouveau visibles des souvenirs collectifs ou privés pour conserver la mémoire du Dauphiné,
Diplômée en sciences politiques et en ethnologie, Laure Sainte-Rose développe une réflexion autour de la mémoire, de l'archive, du film amateur et des expérimentations cinématographiques.
Elle enseigne également dans les écoles d'art et intervient auprès d'institutions spécialisées du patrimoine cinématographique.
Des gestes précis et délicats qu'elle transmet volontiers à qui partage sa passion de l'image, avant que la pellicule se taise à jamais.