Elle retrouve son chat Garfield 11 ans après sa disparition, grâce à sa puce électronique

Une habitante de Saint-Denis-lès-Bourg, dans l'Ain, a retrouvé son chat Garfield. L'animal de compagnie avait fugué il y a onze ans. Le chat n'avait que quelques mois quand il a quitté le domicile de ses maîtres. Le matou vivait à seulement deux kilomètres de son foyer pendant toutes ces années.

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"On l'a cherché, mais on ne l'a jamais revu".  Après onze longues années, Maryline vient de retrouver son animal de compagnie voilà quelques jours. Garfield a fugué en 2014. Le chaton tigré de quelques mois est devenu un vieux matou habitué à vivre à l'extérieur. L'Aindinoise n'en revient toujours pas. 

"C'est tellement incroyable"

"J'ai été un peu triste, au début, qu'il ait eu toutes ces années sans maison. J'espère qu'il n'a pas été trop malheureux", explique Maryline, encore très émue au souvenir de cette disparition. 

Lorsque le chaton a fugué, la mère de famille vivait à Bourg-en-Bresse, près d'une voie ferrée. En 2022, Maryline et ses enfants ont emménagé quelques kilomètres plus loin, sur la commune de Saint-Denis-les-Bourg. La disparition de Garfied, tous s'en étaient faits une raison. Ils avaient même fini par adopter un chat à la fin de l’année dernière. Mais surprise, début janvier 2025, Maryline a été contactée par une bénévole du Clan fél’Ain, une association de protection animale. Aujourd'hui âgé de 12 ans, le fugueur a retrouvé son foyer. Les retrouvailles avec Maryline ont été intenses. 

Garfield, retrouvé après 11 ans par sa propriétaire © France tv

"On a réussi à l'attraper et à le tenir dans les bras. On retrouve le lien. Mais c'est paradoxal. Ce n'est plus du tout le même chat. On avait un jeune chaton, quand il s'est sauvé, il devait avoir un an et on retrouve un chat adulte", explique Maryline.

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L'animal fugueur vivait à 2 km de sa propriétaire, près de Bourg-en-Bresse. Les retrouvailles ont été possibles grâce à sa puce électronique. L'histoire fait le buzz. Reportage F.Grassaud / B.Millaud / P.Bouillot ©France tv

Animal sociable : ayez la puce à l'oreille !

Garfield est resté sociable et ne quitte pas les bras de sa maîtresse. En revanche, il doit aujourd'hui apprendre à partager l'appartement avec une congénère, récemment adoptée. Une cohabitation délicate au début. "Ils font des efforts tous les deux et ils s'entendent plutôt bien", assure leur maîtresse.

Garfield ne s'est pas éloigné du quartier où ses propriétaires résidaient à l’époque de sa fugue. Par chance, il était identifié avec une puce électronique. Mais durant onze ans, personne ne s’en était rendu compte dans le quartier. Le chat fugueur était nourri, mais personne n'a eu le réflexe de vérifier si Garfield était identifié. "Quand un chat est sociable, si on a un doute, il faut systématiquement prendre contact avec un vétérinaire pour vérifier si l'animal est identifié par puce électronique", explique Elisabeth Fieujean, membre de l'association Le Clan Fél'Ain.

Identification obligatoire

Souvent, les vétérinaires tatouent la lettre "P", dans l’oreille du chat, pour indiquer qu’il dispose d'une puce électronique. Celle-ci, de la taille d’un grain de riz, est injectée sous la peau de l'animal. Le code, composé de 15 chiffres, pourra être lu grâce à un lecteur spécial et permettra l’identification de l’animal.  

Un chat ou un chien doivent obligatoirement être identifié par puce électronique ou tatouage au fichier national d'identification des carnivores domestiques (Icad). © France tv

Si Garfield a finalement pu être identifié, l'histoire ne se termine pas toujours aussi bien. C'est pourquoi, les vétérinaires rappellent l'importance d'identifier son animal de compagnie. "Les animaux sont de moins en moins identifiés. Parce que leur animal vit en appartement, les gens partent du principe qu'il n'est pas nécessaire de mettre une puce électronique ou de tatouer leur animal. Pourtant, c'est obligatoire sur tous les animaux de compagnie depuis plusieurs années, mais beaucoup ne le font pas", explique le Dr Méline Toinard, vétérinaire. "Quand on trouve un animal, le premier réflexe est de contrôler son identification", ajoute-t-elle.

Faute d'identification possible, reste alors la bonne vieille petite annonce, chez les commerçants ou sur les réseaux sociaux. Une méthode aussi fiable qu'une bouteille à la mer. Lorsque les animaux sont retrouvés et qu'il est alors impossible de les identifier, si personne ne les réclame, ils échouent le plus souvent en refuge. 

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