Placée en redressement judiciaire le 7 novembre 2018, la société de construction Florit a été reprise par trois de ses cadres dirigeants. Les repreneurs viennent de décrocher un prêt d’honneur de 200 000 euros octroyé par le Fonds départemental de revitalisation.
L'entreprise Floriot, basée à Bourg-en-Bresse depuis 75 ans, était en redressement judiciaire depuis début novembre 2018. Floriot avait été fragilisé par les déboires de sa maison-mère, le groupe TGL. Ce groupe basé à Lyon était plombé par une acquisition mal maîtrisée en région parisienne. Conséquence de ce placement en redressement : plusieurs chantiers publics ou projets étant à l'arrêt dans la région. C'était notamment le cas du chantier du nouvel hôpital de Voiron ou celui du collège de Bellegarde (Valserhône), du projet de conservatoire de musique de Bourg-en-Bresse...
Au final, le 7 mars dernier, le tribunal de commerce de Lyon s'est prononcé sur la reprise de Floriot Construction par plusieurs de ses salariés. Le tribunal a choisi de confier l’avenir de cette entreprise de bâtiment à trois cadres de l'entreprise et une dizaine de salariés. Une reprise soutenue par le maire de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat.
Pour appuyer cette reprise, le Fonds départemental de revitalisation, composé des services de l’Etat et de Centre Ain initiative, vient d'accorder un prêt de 200 000 euros aux repreneurs. De l'argent qui va permettre aux trois cadres dirigeants d'obtenir des financements bancaires. Pour accompagner les salariés licenciés, différentes mesures d’accompagnement ont également été mises en place avec Pôle emploi.