Le grand froid du moment ralentit l'économie. De nombreuses sociétés du BTP ont déclenché des congés intempéries. Il s'agit de protéger les salariés, mais aussi de faire face au manque de béton. Reportage dans l'agglomération de Bourg-en-Bresse.
C'est le code du travail qui oblige les patrons du BTP à interrompre les chantiers exposés, afin de garantir la santé et la sécurité. Pour pallier, une caisse "intempéries", affiliée à la caisse des congés payés, gère les cotisations des entreprises et effectue les remboursements. Ce n'est pas un levier souvent utilisé car les ouvriers ont déjà 1 heure de carence et ne récupèrent que 75% de leur salaire. Quant aux sociétés, elles ne sont remboursées que de 75% des 75% versés. Bref, il faut vraiment des cas extrêmes pour stopper un chantier.
Ce lundi 26 février, dans l'Ain, alors que les températures ressenties sont proches des -5 à -6 degrés, de nombreuses sociétés ont fait ce choix. Les travaux sont à l'arrêt. D'autant qu'une matière première vient à manquer. Les centrales à béton ne produisent plus. La qualité n'étant plus garantie.
La situation devrait durer au moins 2 jours.
Reportage Franck Grassaud et Béatrice Tardy