Pont-de-Vaux (Ain) : une manifestation en faveur de la reprise des travaux de construction d'un second pont

Des centaines de manifestants demandent la reprise du chantier du second pont devant relier Pont-de-Vaux (Ain) et Fleurville (Saône-et-Loire). Des risques pour la biodiversité ont été mis à jours par une association écologiste, poussant le Tribunal Administratif à stopper les travaux.

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Pour se rendre de l'autre côté de la Saône dans l'Ain "pour s'occuper de ses bêtes", depuis Montbellet (Saône-et-Loire), Didier*, agriculteur traverse l'antique pont de Fleurville, conçu en 1899. Or l'ouvrage présente de plus de problème au niveau sécuritaire.

La circulation alternée et l'interdiction de passage pour les engins trop lourds ont été mises en place depuis plusieures années mais le pont risque de bientôt ne plus être utilisable. Didier devra alors faire "minimun 40 minutes de voiture de plus" quotidiennement.

Projet d'un nouveau pont 

L'idée germe donc en 2016 de concevoir un nouvel ouvrage reliant les communes de Fleurville et Pont-de-Vaux. Après des études de terrain, l'emplacement est choisi en amont du pont existant et les travaux débutent. A l'automne 2021 une association écologiste obtient l'arrêt des travaux devant le Tribunal Administratif.

Ce dimanche 14 novembre 2021, sur le pont actuel, des centaines de manifestants réclament la reprise des travaux. Parmi eux des habitants mais également de nombreux élus. "La sécurité du pont n'est plus assurée. Il est surveillé 24 heures sur 24 et il montre des signes de faiblesse", explique Jean Deguerry Président (LR) du Conseil départemental de l'Ain. "Si un nouveau pont n'est pas construit, celui-ci risque de fermer d'ici 5 ans pour des raisons de sécurité", prévient-il. 

Refaire un pont au même endroit

Michelle Mellon, de l'association Bien vivre à Replonges, qui a obtenu l'arrêt des travaux, explique pourquoi ils ont obtenu gain de cause. La construction du nouveau pont impliquerait la destruction d'une maison et d'arbres dans lesquelles des chauve-souris protégées vivent. "La solution serait de construire un nouveau pont sur les appuis existants", explique Robert. Car "dans la loi, on ne peut pas toucher aux espèces protégées s'il existe un autre projet qui ne les impacte pas."

Le militant affirme que la contrainte de temps ne serait que minime. "Il existe des types de pont qui peuvent se construire à côté des ponts existants, et ne sont installés sur les appuis existants qu'au dernier moment" affirme-t-il. "Cela n'impacterait la circulation qu'environ 15 jours."

Les Département de l'Ain et de la Saône-et-Loire  ont annoncé s'être pourvu en cassation. La plus haute instance du droit public doit se prononcer sur le fond de l'affaire en février 2022.

*Prénom modifié 

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