A Montluçon (Allier), quelque 800 personnes ont manifesté ce mardi 14 janvier. En plus de la contestation de la réforme des retraites, les militants exprimaient leur soutien au secrétaire général de l’Union Départementale CGT, convoqué au Palais de Justice ce mardi après-midi.
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Ce mardi 14 janvier à Montluçon, 800 manifestants se sont rassemblés contre la réforme des retraites et contre ce qu’ils considèrent comme "des intimidations à l’encontre des militants syndicaux". La convocation du secrétaire général de l’Union Départementale CGT Laurent Indrusiak ne passe pas : « On note quand même que s’ils en sont là c’est qu’ils commencent à avoir peur », a déclaré l’intéressé dans un discours prononcé lors de la manifestation.
"Un procès politique"
A 14 heures, quelque 300 militants ont accompagné Laurent Indrusiak devant les grilles du Palais de Justice pour faire part de leur solidarité :
« Aujourd’hui, il y a une restriction des libertés publiques qui fait que quand il y a un mouvement social on essaye d’incriminer les militants syndicaux pour les faire taire. La CGT est toujours du côté de ceux qui défendent l’intérêt des salariés et donc la confédération devait être présente aux côtés de Laurent pour exiger la relaxe, parce que c’est un procès politique », assène Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT.
Manifestations illégales et dégradation
Laurent Indrusiak est accusé d’avoir organisé trois manifestations illégales, en 2018 à Montmarault, et à Montluçon en 2019, une ineptie pour l’élu syndical :
« Depuis 10 ans, nous avons toujours procédé de la même façon : un rassemblement statique n’est pas déclaré, une manifestation qui part d’un point A vers un point B est déclarée, et manifestement sur le bassin de Montluçon ils ont décidé de changer de doctrine. Je pense que le mouvement syndical et l’action syndicale doivent être capables de s’adapter, quand on est 500 sur une place et que les 500 personnes décident de se déplacer, on s’adapte. » La CGT est aussi pointée du doigt pour des dégradations constatées par la société APRR à Montmarault lors de la manifestation de 2018. Elle réclame près de 25 000 euros de dédommagement. Le délibéré sera rendu le 28 janvier prochain.