L'association Robins des Toits mobilise les habitants du quartier Beauvert à Grenoble. Leur combat: l'implantation des antennes relais. Au coeur d'une zone d'habitations, une antenne est implantée, le collectif et les riverains réclament le départ de cette encombrante voisine.
Mercredi 12 juin, à 18 heures, ils étaient une poignée sur la pelouse, face au 32 rue Lucien Andrieux, puis ils se sont faits plus nombreux. Juste en face d'un immeuble, qui sent encore le plâtre et l'enduit, les opposants aux antennes relais ont tenté d'attirer l'attention des riverains, des élus, des pouvoirs publics et des opérateurs contre une antenne elle aussi toute neuve. Forcément, ils ont tous internet, un mobile mais l'arrivée de la 4 G les inquiète, surtout lorsqu'elle prend la forme d'un "monument" sur un toit.
"La littérature médicale ne cesse de décrire les maux provoqués par la proximité des antennes, je suis inquiète ma fille a 20 mois, elle en a vécu la moitié ici", explique Yohan, la maman d'une petite Noham, nichée dans ses bras. Son regard trahi son désarroi. Avec son mari, ils ont acheté leur appartement sur plan et réalisent qu'ils vivent tout près de l'antenne, trop près.
Maux de tête, insomnies, les symptômes ressentis sont variables, les explications médicales aussi. Inoffensive pour certains, très nocive pour d'autres.
Alors, les "Robin des Toits" ne cessent de réclamer une diminution des ondes envoyées. Jean Rinaldi, président des "Robin" en Rhône-Alpes et de CCARRA souligne l'absence de réglementation et dénonce l'attitude des opérateurs.